Plusieurs milliers de manifestants ont commencé à défiler jeudi au départ de la place de la République à Paris aux cris de « Hollande t’es foutu, la jeunesse est dans la rue », à l’appel des organisations lycéennes et étudiantes opposées à la loi travail.

En tête du cortège figuraient des étudiants de facultés parisiennes (Tolbiac, Sorbonne, Diderot…), dont certains campus ont été fermés pour la journée, sur décision de l’administration pour des raisons de sécurité ou à la suite de blocages.

« Faisons valser le Medef et sa loi travail! », « la précarité n’est pas un métier », « flexibles, corvéables, jetables », proclamaient les pancartes brandies par les manifestants.

Plus loin dans le cortège, qui s’avançait sous un soleil presque printanier, les syndicats opposés au projet de réforme du droit du travail étaient eux aussi présents, via leurs sympathisants et des camions à estampillés de leur logo.

William Martinet, le président de l’Unef, a dit attendre au moins le même nombre de jeunes dans les rues que le 9 mars, lorsque 100.000 d’entre eux avaient défilé partout en France aux côtés de 400.000 salariés, selon les chiffres du premier syndicat étudiant. Les autorités, elles, avaient comptabilisé 224.000 personnes au total.

Le cortège parisien doit rallier la place d’Italie, en passant par Bastille.

Des cortèges et des rassemblements se déroulaient également dans des villes de province.