Le secrétaire général de Force ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly a une nouvelle fois réclamé lundi le retrait du projet de loi réformant le code du travail, n’étant pas satisfait par les modifications au texte présentées par Manuel Valls.

« Je viens de confirmer au Premier Ministre, au nom de FO, faute de suspension, la demande de retrait du projet de loi », a indiqué sur son compte Twitter le patron de Force ouvrière, alors que la réunion des partenaires sociaux à Matignon était toujours en cours.

De son côté, la présidente de la CFE-CGC, Carole Couvert, s’est réjouie, également dans un tweet, du fait que « l’unité de toutes les organisations syndicales permet(te) le retrait du barème d’indemnisation des prud’hommes qui devient indicatif ».

« L’unité syndicale réformiste fait bouger les lignes », ajoute-t-elle dans un autre message sur Twitter, « mais (ce n’est) pas tout pour CFE-CGC » qui réclame le « retrait du référendum » d’entreprise.

Quant à la CFDT, sans se prononcer sur l’ensemble des annonces du Premier ministre, elle note sur Twitter des revendications pour lesquelles elle a obtenu satisfaction, en les estampillant « obtenu »: le « développement de la négociation collective en entreprise et dans les branches » et le « retrait du plafonnement des indemnités prud’homales ».

bow-smr-cel/jg/er