Trois des principales organisations lycéennes se sont dites insatisfaites lundi après la présentation de la nouvelle version du projet de loi travail, et appellent à rejoindre la mobilisation des étudiants jeudi.

« On appelle à la mobilisation tant qu’il n’y a pas de retrait de ce projet de loi », a déclaré à l’AFP Maayane Pralus, présidente du syndicat général des lycéens (SGL), première organisation lycéenne.

Certaines mesures « vont dans le bon sens mais ce n’est pas suffisant ». Plusieurs lycées, selon elle, mettront en place des barrages filtrants jeudi. D’après la responsable du syndicat, certaines facultés appellent les lycéens à se joindre aux étudiants pendant les assemblées générales qui se tiennent jusqu’à jeudi.

« Nous ne sommes absolument pas satisfaits de ce projet de loi », a dit Zoïa Guschlbauer, présidente de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl), qui a qualifié de « mesurettes » les évolutions du texte.

« La Fidl appelle à une amplification de la mobilisation, on appelle tous les jeunes à descendre dans la rue jeudi », a-t-elle déclaré. « Valls méprise la jeunesse alors qu’Hollande en avait fait sa priorité », a-t-elle dit.

L’Union nationale lycéenne (UNL) a qualifié de « modifications à la marge, qui ne changent rien », la nouvelle version présentée par le gouvernement lundi. Comme les autres, elle soutient la mobilisation de jeudi.

Les organisations de jeunesse opposées au texte tiendront une conférence de presse mardi matin à Paris.