Des « casseurs » non identifiés ont saccagé mercredi soir et dans la nuit les locaux d’un bâtiment du Collège des Sciences humaines de l’Université de Bordeaux, ce qui a entraîné la suspension des cours, a indiqué jeudi l’Université.

Ce saccage — « murs tagués, portes défoncées, matériel volé ou saccagé et un ascenseur vandalisé » — a eu lieu quelques heures après la manifestation bordelaise contre le projet de Loi Travail et alors que se tenait une assemblée générale d’étudiants, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’Université de Bordeaux, confirmant une information de Sud Ouest.

« Alors que s’y déroulait une réunion d’étudiants, une bande de voyous est entrée dans les locaux d’un bâtiment du collège des Sciences humaines et ont saccagé les locaux, au cours de la soirée et de la nuit de mercredi à jeudi », a précisé l’Université qui « condamne fermement ces agissements sur un bâtiment dédié à l’enseignement ».

« Une enquête de police est en cours », a-t-on précisé à l’Université qui n’était pas encore en mesure de chiffrer les dégâts. « Nous sommes en train de les évaluer et de réorganiser le plus rapidement possible les cours », suspendus jeudi, « et de remettre les locaux en ordre de marche et aux normes de sécurité ».

Mercredi après-midi, près de 10.000 personnes, selon la police, 15.000, selon les syndicats organisateurs, avaient manifesté dans le calme dans les rues de Bordeaux contre le projet de réforme du Code du travail.