Nicolas Lemoine est professeur de mathématiques au collège Liberté de Drancy, et pratique, comme plusieurs enseignants dans l’établissement, la classe inversée.
Le cours à la maison et la pratique en classe
Le concept ? A la maison, les élèves visionnent une capsule vidéo se rapportant à la notion étudiée, et copient le cours dans leur cahier en s’aidant de la vidéo. En classe, l’enseignant contrôle si le travail a été réalisé sans erreur et vérifie le niveau de compréhension des élèves grâce à un quizz sur des boîtiers électroniques. Il peut alors proposer à chaque élève un « parcours » d’exercice en fonction de son niveau. Tandis que les élèves les plus à l’aise suivent leur fiche de progression en autonomie, Nicolas Lemoine peut consacrer du temps aux difficultés individuelles des élèves plus fragiles.
Un système qui permet aux élèves d’apprendre à leur rythme. « On peut écouter le cours autant de fois qu’on veut, et quand on arrive en cours on a tout compris », explique ainsi Maëlle, en 5e.
Un dispositif apprécié par les élèves
La classe inversée est également valorisante pour les élèves, qui se sentent responsabilisés. « On est en autonomie, ça prouve que le prof essaye de nous faire confiance, pour voir si on arrive à travailler tout seul. Après[…], si on n’a pas vraiment bien noté ou si on n’a pas fait, il va passer plus de temps avec nous pour bien nous expliquer », souligne Alvin, en 5e.
Le dispositif permet aussi aux élèves de se familiariser avec l’informatique. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, certains élèves ont en effet du mal à maîtriser l’utilisation des outils numériques dans un cadre scolaire, indique Mme Pelegrin, principale de l’établissement.
Bravo!
Super!
Un très bon moyen , comme vous l’avez dit, de faire développer le sens de l’autonomie aux enfants dès le plus jeune âge. La numérisation des informations et la vitesse à laquelle elles peuvent désormais transiter vont je pense accélerer cette tendance de l’école inversée.