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Quelques semaines avant le début, ce 17 mars, des négociations salariales dans la Fonction publique, une intersyndicale envisage déjà d’appeler à la grève le 22 mars prochain si aucune annonce importante n’y est faite.

Le dégel du point d’indice demandé

Dans un communiqué commun publié vendredi (PDF), Cgt, Cfdt, Cgc, Fa-Fp, Fsu, Solidaires et Unsa « rappellent leur exigence qu’il soit mis immédiatement fin au gel du point d’indice et que celui-ci soit revalorisé significativement pour conforter les salaires de tous les agents. […] Le gouvernement s’est engagé à ouvrir des négociations salariales. Ce rendez-vous aura lieu le mercredi 17 mars et doit déboucher sur des mesures fortes », exigent les organisations. Elles « jugeront à cette aune les annonces qui seront faites par le gouvernement. Si celles-ci étaient trop éloignées de leurs attentes et de celles des personnels qu’elles représentent, elles en appelleront à la mobilisation des agents de la Fonction publique y compris par la grève et les manifestations ».

L’intersyndicale se réunira « dès après le rendez-vous salarial pour confirmer ou non cette mobilisation », qui se tiendrait le 22 mars prochain.

« Rien n’est décidé »

Dans une interview publiée jeudi dans Les Echos, la ministre de la Fonction publique Annick Girardin reste prudente sur ses marges de manoeuvre. « Le contexte économique et budgétaire n’est objectivement pas favorable, avec notamment une inflation plus faible que prévu. Rien n’est décidé aujourd’hui », indiquait-elle.

Toutefois, « si nous en avons la possibilité, un geste salarial, même symbolique, serait un signal important », soulignait-elle. Sur Twitter, la Cfdt prévient quant à elle qu’elle ne se contentera pas de « mesurettes ».