Une seconde journée « Université morte » a été organisée mardi à Corte (Haute-Corse) par les syndicats étudiants, pour protester contre l’interpellation lundi soir de deux étudiants lors d’incidents devant la gendarmerie de la ville, a-t-on appris de source syndicale.

Les portes des facultés de l’université de Corse-Pascal Paoli ont été bloquées par des planches et autres palettes de bois pour en empêcher l’accès.

L’université avait été déjà bloquée lundi en signe de solidarité avec sept jeunes supporters bastiais interpellés à Reims après des incidents avec la police à l’issue du match de football Reims-Bastia, samedi soir. Un supporter bastiais a été gravement blessé à l’oeil dans ces échauffourées.

Les syndicats étudiants ont décidé de poursuivre cette opération pour demander la libération de deux jeunes arrêtés lundi soir lors d’incidents devant la gendarmerie de Corte.

Ils ont été interpellés par des gendarmes mobiles à la fin d’un rassemblement d’environ 500 personnes devant la gendarmerie. En marge du rassemblement, quelques dizaines de jeunes gens ont lancé des projectiles à l’intérieur de la caserne, provoquant des dégâts matériels sur la grille d’entrée, les caméras de surveillance et des véhicules stationnés dans l’enceinte. Il n’y a pas eu de blessé.

Une assemblée générale doit se tenir mardi à l’université pour décider de la suite à donner au mouvement, le procès devant le tribunal correctionnel de Reims des supporteurs bastiais ayant été reporté au 22 mars.