Contre la radicalisation et pour la « cohésion sociale », la Ville de Paris a voté mardi une enveloppe de quelque 2 millions d’euros pour lutter contre le décrochage scolaire, ouvrir à la culture les jeunes défavorisés ou soutenir des mesures alternatives à la prison.

Ces mesures votées en Conseil de Paris font partie d’une enveloppe globale dégagée en décembre dernier par le budget parisien dans le cadre de ses mesures post-attentats.

Onze millions d’euros sont destinés à renforcer la sécurisation des équipements municipaux. Cinq millions sont destinés à un panel de dizaines de mesures allant de l’aide à la sécurisation des établissements culturels à des formations aux premiers secours.

Un peu plus de deux millions d’euros sont particulièrement destinés aux jeunes avec un plan de lutte contre le décrochage scolaire, des programmes d’apprentissage à la citoyenneté, des programmes de loisirs pour les jeunes qui ne partent pas en vacances, des accompagnements de jeunes sous surveillance judiciaire, etc.

Il peut s’agir de « micro-projets », a indiqué Colombe Brossel, adjointe à la politique de la ville à la maire PS de Paris Anne Hidalgo mais qui permettent de construire « brique après brique » un chemin vers la cohésion sociale et « lutter contre l’exclusion et, au plus grave, contre la radicalisation », a-t-elle indiqué à l’AFP.