A l’occasion de la semaine de la Classe inversée, organisée du 25 au 29 janvier par le collectif Inversons la classe, Sandrine Edelga, professeur d’éducation musicale au collège international de Noisy-le-Grand, nous a ouvert les portes de sa classe.

Nous avons assisté à deux cours portant sur la voix lyrique, avec deux classes de 4e. L’objectif est de faire comprendre aux élèves comment chanter sans micro, et comment obtenir une telle amplitude de la voix.

Sandrine Edelga pratique la classe inversée, c’est-à-dire que les élèves ont vu chez eux une capsule vidéo réalisée par elle, pour préparer le travail en classe. En cours, après avoir écouté deux extraits musicaux, les élèves doivent essayer de trouver dans un extrait d’opéra, quand respire une grande cantatrice, en l’occurence la Callas…

« On a plus envie de venir »

Pour faire l’exercice, les élèves sont regroupés en îlots de quatre, et travaillent ensemble. « On fait la théorie à la maison, et c’est mieux, car on ne perd pas trop de temps en classe » affirme Laura, « c’est plus intéressant, car on s’ennuie moins en cours, on fait plus d’activité […] on a plus envie de venir » » dit de son côté Clément.

Si la classe inversée motive les élèves, elle est aussi l’occasion d’un vrai travail collaboratif entre professeurs, qui n’hésitent pas à s’échanger des capsules. Sandrine Edelga nous parle ainsi d’un collectif de professeurs d’éducation musicale inverseurs

La ‘flipped classroom‘ concerne le primaire comme le secondaire, et peut faire l’objet d’un grand nombre d’applications pédagogiques. Cet article fait ainsi partie d’un vaste dossier sur la classe inversée, à découvrir !