Environ 2.000 personnes ont été évacuées lundi d’un lycée de Belfort et plusieurs centaines d’un collège de Montreux-Château (Territoire de Belfort), après des appels malveillants signalant la présence de bombes dans ces établissements, a-t-on appris auprès de la préfecture.

Lundi matin, le lycée Follereau de Belfort a dû évacuer ses élèves et son personnel, suivi quelques heures plus tard par le collège Camille-Claudel de Montreux-Château.

« A 08H58, le lycée a reçu un appel malveillant signalant qu’une bombe avait été déposée dans l’établissement », a expliqué à l’AFP la préfecture du Territoire de Belfort, confirmant une information donnée par le site internet du journal L’Est républicain.

Les quelque 1.700 élèves, 200 professeurs et une centaine de membres du personnel administratif que compte cet établissement ont été évacués vers son stade, situé dans l’enceinte du lycée.

La police nationale, la police municipale, des démineurs et les pompiers se sont rendus sur place, tandis que la préfecture mettait en place une cellule d’information du public.

Les vérifications menées sur place se sont révélées infructueuses et, peu avant 16H00, l’alerte a été levée pour cet établissement.

En début d’après-midi, ce sont les 350 élèves du collège de Montreux-Château qui ont à leur tour été évacués « sur un site du collège vérifié et sécurisé » après un autre appel malveillant.

Les élèves de ce collège avaient déjà été évacués jeudi dernier à la suite de deux appels mentionnant une bombe, mais aucun explosif n’avait été retrouvé.

Une enquête été ouverte et confiée à la section de recherche de Belfort.

Les menaces anonymes se multiplient depuis plusieurs semaines contre des établissements scolaires en France, dans un contexte de menace terroriste très élevée, après les attentats du 13 novembre à Paris.

Un jeune homme de 18 ans a été interpellé lundi près de Dijon dans l’enquête sur des appels anonymes menaçant des lycées parisiens courant janvier.

Le jeune homme est en cours de transfert vers les locaux de la Sûreté territoriale de Paris, chargée de l’enquête sur les appels menaçants passés à des lycées parisiens.

« L’enquête cherche à établir s’il y a un lien entre les appels visant des lycées parisiens et les menaces contre des établissements de province, notamment à Lyon. Rien n’est exclu », selon une source judiciaire.