L’OCDE elle-même le remarque : les jeux vidéo « peuvent avoir des effets positifs sur l’apprentissage ». Certains enseignants ont bien compris qu’ils pouvaient être un vecteur d’implication pour les élèves et n’hésitent plus à les utiliser en classe.

En histoire, par exemple, les jeux vidéo « peuvent donner envie à des élèves de s’intéresser à une période historique, de l’approfondir », explique Romain Vincent, enseignant en collège à Chelles. Il utilise entre autres le jeu « Stronghold » en 5e pour introduire le chapitre consacré au Moyen-Age, ou « Versailles » pour aborder Louis XIV.

Certains professeurs-documentalistes se servent aussi des jeux vidéo au CDI pour sensibiliser les élèves à différentes problématiques, notamment aux risques liés à Internet et aux réseaux sociaux. Même les enseignants de maternelle commencent à les utiliser !

Il est certain que les élèves se feraient moins prier pour faire leurs devoirs s’il s’agissait de finir un niveau de Sim City ou de Lord of the Realm !