L’avenir du service public et l’état du syndicalisme seront au coeur des débats du 8e congrès de la FSU, première fédération de l’Education et deuxième force syndicale dans la fonction publique d’Etat, du 1er au 5 février au Mans.

« Notre fil rouge sera l’avenir du service public dont les attentes sont très, très fortes à l’égard du gouvernement. Il n’y a pas de vision assez stratégique, on ne parle que des contraintes budgétaires ou seulement du service public lorsqu’il y a des drames », a déclaré à l’AFP Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.

« Notre objectif est de sortir de ce congrès avec des propositions fortes et utiles pour les salariés et les citoyens », a-t-elle ajouté.

L’état du syndicalisme, « avec seulement 8% de salariés syndiqués » en France, et « sa nécessaire adaptation à la réforme territoriale notamment », sera un autre sujet phare, selon Mme Groison.

Quelques jours après la mobilisation nationale des agents de la fonction publique pour la défense de leur pouvoir d’achat, le 26 janvier, elle a dit attendre de pied ferme le « rendez-vous salarial de fin février » et souhaité un rassemblement large des syndicats au préalable « pour peser » face au gouvernement.

Mme Groison, secrétaire générale depuis 2010, devrait être réélue sans surprise à la tête de la fédération, qui compte près de 160.000 adhérents dont 80% d’enseignants.