© iMAGINE - Fotolia.com

© iMAGINE – Fotolia.com

La première grève nationale de l’année 2016 aura lieu le 26 janvier. À l’initiative des syndicats CGT, FO et Solidaires, les 5,6 millions d’agents de la fonction publique sont appelés à manifester pour une hausse de leur pouvoir d’achat. Les enseignants sont invités à y participer pour demander une revalorisation salariale, comme le fait le Snuipp-FSU, mais pas que !

La réforme du collège toujours dans le viseur

En effet, le Snes-FSU appelle également les enseignants à faire grève le 26 janvier mais pour une autre raison : la réforme du collège. Souhaitant toujours l’abrogation de celle-ci, le syndicat veut « monter d’un cran dans la mobilisation« , appelant les personnels à « se réunir en assemblées générales, en heures d’information syndicale pour organiser la mobilisation permettant de créer le rapport de force nécessaire pour gagner ».

« Rien à gagner, tout à perdre » pour le Sgen-CFDT

Pour le Sgen-CFDT, cet appel à la grève est « une opération de diversion d’organisations syndicales qui cherchent à faire oublier qu’elles n’ont pas voulu soutenir l’accord PPCR de revalorisation des carrières dans la fonction publique ». Le syndicat refuse de s’associer à ce mouvement, estimant qu’il n’y a « rien à gagner, tout à perdre ». Même position pour le SE-Unsa, qui a « l’audace » de ne pas appeler à la grève, bien qu’il estime qu’une revalorisation salariale est « indispensable ».

Les agents de la fonction publique, ainsi que les contrôleurs aériens et les taxis sont également appelés à manifester le 26 janvier. Le fonctionnement des hôpitaux, des écoles et des collèges ainsi que des transports s’annonce très perturbé.