Manuel Valls a estimé samedi qu’il ne pouvait y avoir d' »explication » possible aux actes des jihadistes qui « déchirent ce contrat qui nous unit », lors d’un hommage aux victimes un an après l’attaque de l’Hyper Cacher.

« Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser », a déclaré le Premier ministre lors d’une cérémonie du souvenir des quatre victimes de l’attaque de l’Hyper-cacher porte de Vincennes le 9 janvier 2015.

Après les attaques du 13 novembre, M. Valls avait déjà expliqué qu' »aucune excuse sociale, sociologique et culturelle » ne devait être cherchée aux auteurs d’attentats.

« Rien ne peut expliquer que l’on tue à des terrasses de cafés! Rien ne peut expliquer que l’on tue dans une salle de concert ! Rien ne peut expliquer que l’on tue des journalistes et des policiers ! Et rien ne peut expliquer que l’on tue des juifs ! Rien ne pourra jamais expliquer! », a lancé M. Valls, sous les applaudissements.

« Nous avons subi un acte de guerre. C’est une véritable guerre qui nous a été déclarée. Nous devrons l’affronter et la gagner », a-t-il assuré.

Le chef du gouvernement s’exprimait notamment en présence des instances représentatives juives, ainsi que de Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse, présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, et de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo.