Neuf titulaires sur dix d’un diplôme supérieur occupaient un emploi 30 mois après avoir terminé leurs études, en 2015, des taux en légère baisse par rapport à 2014, selon une étude publiée mercredi par le ministère de l’Education.

Les titulaires d’un master, obtenu en 2012, sont 90% à travailler trente mois plus tard, contre 91% pour la cohorte précédente. Ceux qui ont un diplôme universitaire de technologie (DUT) sont 88% (contre 89% pour la promotion d’avant).

Les taux d’insertion professionnelle restent stables pour les diplômés de licence professionnelle (92%) et d’un master enseignement (97%).

Selon le ministère, « les résultats de l’enquête confirment la bonne insertion des diplômés issus de l’université », malgré « un contexte économique difficile ».

Si l’on se place dix-huit mois seulement après l’obtention du diplôme, les taux d’insertion sont de 85% pour les masters, 89% pour les licences professionnelles et 82% pour les DUT.

L’étude, réalisée entre décembre 2014 et avril 2015 auprès de 100.000 jeunes –avec un taux de réponses exploitables de 71%–, souligne les différences entre les disciplines.

Ainsi, pour les titulaires d’un master, il est plus facile de trouver un emploi avec un diplôme droit-économie-gestion (91% de taux d’insertion trente mois plus tard), ou en sciences-technologies-santé (90%) qu’avec un master en sciences humaines et sociales ou lettres-langues-arts (86%).