© BlackMac - Fotolia.com

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Bien que le latin soit facteur de mixité sociale, son enseignement sera pour certains compromis par la réforme du collège. Les associations APFLA-CPL, APLAES, APLettres, CNARELA, SEL et SLL ont publié en ce sens un communiqué le 10 décembre, dans lequel elles abordent leur rencontre avec le Conseil supérieur des programmes (CSP) du 3 décembre dernier.

Un CSP impuissant

Le  thème de cette réunion était la lettre de saisine de la ministre du 13 mai 2015, qui demande au CSP « de travaill(er)
spécifiquement sur le thème » des « Langues et cultures de l’Antiquité » dans le cadre des  enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) et de rédiger « des programmes pour les enseignements de complément de latin et de grec dédiés à une étude plus approfondie de la langue et des textes ».

Les associations déplorent l’impuissance du CSP, qui a « d’emblée écarté un débat sur un sujet ne relevant pas de sa compétence : la structure des enseignements de latin et de grec ». Selon elles, l’EPI de « Langues et cultures de l’Antiquité » n’a pas été abordé en détail, de plus, les grandes lignes des programmes prévus par le CSP ne sont « rien d’autre que des extraits des programmes actuels et récents ».

Pour le maintien du latin et du grec comme disciplines du collège

Craignant un « massacre » pour leurs disciplines suite aux fortes diminutions d’horaires, les associations APFLA-CPL, APLAES, APLettres, CNARELA, SEL et SLL réclament à nouveau « le maintien du latin et du grec comme disciplines du collège, ouvertes à tous, garanties nationalement par l’horaire actuel reconduit à l’identique ».