Deux jeunes femmes de 21 et 24 ans, qui ont semé l’effroi lundi avec une kalachnikov factice à Andernos-les-Bains, petite station balnéaire du Bassin d’Arcachon (Gironde), seront jugées pour « violences » en janvier, a-t-on appris auprès du parquet de Bordeaux.

Les deux jeunes femmes, déférées mardi après-midi au parquet de Bordeaux, devront comparaître le 20 janvier prochain pour « violences aux abords d’un établissement scolaire », ce qui constitue une circonstance aggravante, a-t-on précisé à l’AFP de même source, confirmant une information de Sud Ouest.

« Ces jeunes femmes sans casier judiciaire ont apparemment voulu effrayer des tiers, car des élèves de l’établissement scolaire leur avait refusé quelques instants auparavant des cigarettes qu’elles leur avaient demandées », selon le parquet.

« L’arme est factice, c’est un simple jouet, ce qui n’enlève rien évidemment à l’impression qu’elle peut faire si on l’exhibe soudainement », a expliqué le parquet.

Lundi, peu avant 12H30, la gendarmerie d’Andernos avait été alertée par le directeur du lycée Nord Bassin de la présence de deux jeunes femmes, armées d’un fusil à billes de type AK47, aux abords de l’établissement.

La gendarmerie avait aussitôt déployé un important dispositif de sécurité, mobilisant « plusieurs dizaines de gendarmes et un hélicoptère », pour quadriller durant quatre heures la zone afin de localiser les deux jeunes femmes.

Pendant les recherches, les élèves de tous les établissements scolaires de la ville avaient été confinés dans leurs écoles, collèges, et lycées.

Les deux jeunes femmes ont finalement été interpellées au domicile de l’une d’elles, quatre heures plus tard et placées en garde à vue.