Chaque année, de janvier à mars, les futurs bacheliers désireux de poursuivre leurs études doivent inscrire leurs voeux sur le logiciel APB: un moment de stress que le ministère souhaite mieux accompagner, avec plus d’informations et des choix plus ouverts.

Ainsi, à partir de 2016 et pour les filières les plus demandées (droit, première année commune aux études de santé, psychologie et Staps), le lycéen choisira en priorité une filière. Le système admission post-bac (APB) lui proposera l’ensemble des filières dans son académie, qu’il classera par préférence.

Ces « candidatures groupées » seront considérées comme un seul voeu, ont annoncé mardi à la presse la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon.

« Il n’y a aucune garantie qu’un bachelier obtienne une place en filière en tension, mais ces choix groupés maximisent ses chances », a souligné Mme Vallaud-Belkacem, rappelant que ne pas obtenir la filière désirée est souvent la cause de l’insatisfaction des étudiants.

« Ces voeux groupés augmentent (ses) chances, avec en contrepartie la mobilité » au sein de l’académie, qui sera facilitée en cas de besoin, via des chambres en résidence universitaire ou une aide aux transports, a-t-elle ajouté. L’Ile-de-France est considérée comme une académie.

Autre nouveauté, le futur titulaire d’un bac général devra choisir au moins une filière non sélective ou sans capacité d’accueil limitée, afin d’éviter de se retrouver sur le carreau si son dossier n’est pas sélectionné ou tiré au sort.

Faire en sorte que le jeune dispose d’un maximum d’informations susceptibles de le guider dans ses choix est l’autre volet du toilettage d’APB. Le logiciel donnera les taux de réussite en première année en fonction du profil du candidat (type de bac par exemple), les débouchés, les rémunérations…