Les étudiants sont en bonne santé en général mais 22% d’entre eux avouent mal dormir, un déficit de sommeil qui pèse sur leur stress et leur mental, selon un sondage publié mardi. Une activité physique régulière favorise en revanche la confiance dans l’avenir.

Sur les 8.078 étudiants interrogés par emeVia, le réseau national des mutuelles étudiantes de proximité, 94,7% disent être en « bon » ou « plutôt bon » état de santé, en légère baisse par rapport aux résultats de la précédente enquête réalisée en 2013 (95,2%).

En 2015, le taux de bonne santé s’affichait à 96,2% chez les moins de 21 ans et à 98,5% chez ceux qui pratiquent une activité sportive régulière.

En revanche, ils sont 22,5% à estimer « mal » ou « très mal » dormir. Parmi eux, près de 60% dorment entre 6 et 7 heures, un volume d’heures bien inférieur aux recommandations de la Fondation nationale du sommeil américaine, qui conseille 7 à 9 heures de sommeil pour les jeunes de 18 à 25 ans.

Et 13,1% des étudiants interrogés dorment moins de 6 heures par nuit (contre 11,2% selon l’enquête de 2013). Plus d’un sur 10 (12%) prend des médicaments ou « des produits » pour dormir.

Enfin, ils sont 39,4% à estimer mal contrôler leur stress, avec une différence significative selon le sexe: près d’une femme sur deux (49,4%) mais seulement un homme sur quatre (26,9%).

Plus les étudiants dorment peu, plus ils ont du mal à gérer leur stress. Ainsi, deux-tiers des étudiants qui se disent très fatigués avouent mal gérer leur stress (contre 39,4% pour l’ensemble des étudiants).

Là aussi sans surprise, avoir une activité physique régulière favorise la santé, le sommeil, la gestion du stress, l’appétit et… la confiance dans l’avenir. Ainsi, 18,1% des étudiants des étudiants actifs physiquement disent avoir « une vision très positive de l’avenir », soit trois points de plus que la moyenne (14,9%).

8,4% des personnes interrogées disent avoir eu des pensées suicidaires au cours des douze derniers mois, un taux en augmentation par rapport à 2013 (7,3%).

Le sondage a été mené en janvier et février 2015, dans toute la France. emeVia réalise cette enquête tous les deux ans depuis 2009.