© highwaystarz - Fotolia.com

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L’état d’urgence de trois mois et le plan Vigipirate engendrent des mesures de sécurité exceptionnelles partout en France. Les universités, qui accueillent chaque jour des milliers d’étudiants, n’échappent pas à la règle. Dès le 14 novembre, le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche publiait ses recommandations pour assurer la sécurité des établissements.

Une augmentation des contrôles à l’entrée

Ainsi, un filtrage des personnes à l’entrée (par carte d’étudiant ou d’identité) ainsi qu’un contrôle des sacs sont opérés dans toutes les universités françaises. Certains établissements ont notamment dû augmenter leurs effectifs, afin de mieux pouvoir contrôler l’accès aux bâtiments. C’est le cas de l’université de Cergy-Pontoise, qui a provisoirement doublé ses effectifs en la matière avec 30 agents supplémentaires.

Des mesures qui ont un coût…

Ces mesures de sécurité sont financées par les universités elles-mêmes, qui voient leur budget diminuer années après années. Le président de l’université de Cergy Pontoise indiquait au Monde que son établissement avait augmenté son budget sécurité de 180 000 euros en janvier dernier, après l’attaque de l’Hyper Casher. Danielle Tartakowsky, présidente de Paris VIII, déclarait dans ce même journal « Il est clair que nous n’avons pas les moyens budgétaires de faire face à cette situation, mais le gouvernement est informé de la situation ».

À l’heure actuelle, aucune aide de l’État n’est prévue pour aider les universités à renforcer leur sécurité.