Une dizaine d’assignations à résidence ont été notifiées et une dizaine de perquisitions ont été menées dans l’Hérault en cinq jours, dans le cadre de l’état d’urgence instauré après les attentats de Paris et Saint-Denis, a annoncé vendredi le préfet Pierre de Bousquet.
« Malheureusement dans l’Hérault, on ne découvre pas ce type de sujet », a souligné le préfet à propos de la radicalisation de certains jeunes. Une vingtaine d’entre eux originaires de Lunel, entre Nîmes et Montpellier, sont partis depuis un an combattre en Syrie où au moins huit sont morts. Il y a dans le département « de nombreux foyers de radicalisation qu’il nous faut traiter », a-t-il dit.
Cependant « nous n’avons pas documenté de menace qui pèserait particulièrement sur le département de l’Hérault », a indiqué Pierre de Bousquet qui a choisi de laisser se dérouler un certain nombre de manifestations sportives et culturelles pour « ne pas tout bloquer, tout fermer, tout arrêter ».
En zone gendarmerie, sept perquisitions ont été menées et huit assignations à résidence signifiées dans le département, a précisé le colonel Jean-Philippe Lecouffe, commandant de la gendarmerie pour la région Languedoc-Roussillon et l’Hérault.
Trois fiches S ont été repérées par la gendarmerie au cours des dernières 48 heures, a-t-il ajouté lors d’une réunion organisée par le préfet, en présence des représentants de la justice, de la gendarmerie, de la police, des douanes, des maires du département et de la presse.
Dans le département, trois points d’entrée sont particulièrement surveillés: l’aéroport de Montpellier, celui de Béziers et le port de Sète, ainsi que les péages de l’A9 et l’A75, ont indiqué les autorités.
M. de Bousquet, préfet de région et de l’Hérault, a demandé aux maires d’exercer une « pédagogie calme mais ferme » envers leurs administrés.
Des maires confrontés à l’angoisse de leurs concitoyens depuis les attentats de Paris, ont posé de nombreuses questions, notamment sur la sécurité des établissements scolaires.
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