L’équipementier automobile français Faurecia a annoncé jeudi avoir conclu un partenariat avec l’université américaine de Stanford (Californie) dans le domaine des voitures autonomes.

La quasi-totalité des groupes automobiles et des équipementiers dans le monde travaillent sur le développement de la conduite autonome qui, selon une étude du cabinet spécialisé AT Kearney publiée début septembre, représentera un marché de quelque 500 milliards d’euros en 2035, soit 17% de la valeur totale du marché automobile mondial à cet horizon.

Des doutes subsistent toutefois quant à l’adoption massive de cette technologie à brève échéance, pour des raisons notamment juridiques et psychologiques.

Le partenariat entre Stanford, incubateur de la Silicon Valley, et Faurecia, filiale de PSA Peugeot Citroën, a identifié « trois défis majeurs que l’industrie automobile devra relever pour atténuer l’appréhension des utilisateurs vis-à-vis de ces nouveaux modes de conduite », selon un communiqué.

Il s’agira de « créer une expérience garantissant la confiance de l’occupant » vis-à-vis de son véhicule, via notamment des interfaces faciles à assimiler, « ouvrir la voie à de nouveaux scénarios » avec un habitacle « plus modulable » et « atténuer le mal des transports » né de la pratique d’une activité comme la lecture pendant que la voiture circule.

Faurecia et Stanford ont indiqué qu’ils présenteraient leurs premières conclusions mardi prochain, en marge du Salon de l’automobile de Los Angeles.

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