Le Prix François Mauriac 2015 a été remis vendredi à Bordeaux à l’écrivain Alain Borer pour son livre « De quel amour blessée, réflexions sur la langue française » (Gallimard).

Alain Borer, qui se décrit lui-même comme « poète, critique d’art, essayiste, romancier, dramaturge, écrivain-voyageur et rimbaldien », est professeur d’enseignement artistique à l’École supérieure des Beaux-Arts de Tours depuis 1979 et « visiting professor » en littérature française à l’University of Southern California de Los Angeles, depuis 2005.

Il réside en Touraine, à Chaumussay (Indre-et-Loire), où il est cofondateur, avec Jean-Marie Laclavetine et Jean-Jack Martin, de « l’école de Chaumussay ».

Il a reçu en 2005 le prix Édouard-Glissant pour l’ensemble de son oeuvre. De lui, les Éditions Gallimard ont publié « Rimbaud » et « Zone bleue ». Il a également participé aux ouvrages collectifs « Un Sieur Rimbaud se disant négociant », « Carnets de Sarajevo 1 », « Défense et illustration de la langue française aujourd’hui ».

Le Prix François Mauriac (1885-1970) a été créé en 1985, puis relancé par le Conseil régional d’Aquitaine en 2002 à l’occasion du 50e anniversaire du Prix Nobel de François Mauriac. Le Conseil régional l’a doté de 8.000 euros et en a confié la gestion au Centre François Mauriac de Malagar, la résidence de l’écrivain, près de Bordeaux.

Alain Borer succède à l’écrivain algérien Kamel Daoud pour « Meursault, contre-enquête » aux éditions Actes Sud, et à Jérôme Garcin pour « Bleus Horizons » (Gallimard).