L’accord relatif aux salaires des fonctionnaires « signifie que des négociations vont pouvoir être ouvertes, afin d’améliorer la rémunération des enseignants », affirmait début octobre la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem. Benoît Hamon, ancien ministre de l’Education nationale, a quant à lui annoncé sa volonté d’augmenter l’indemnité versée aux enseignants du primaire, l’ISAE.
Un amendement pour revaloriser l’ISAE
Le député des Yvelines a annoncé dimanche, dans le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, vouloir déposer un amendement « qui concerne les professeurs du 1er degré. Vous savez qu’ils reçoivent une indemnité de 400 euros par an pour l’accompagnement des élèves. L’équivalent de cette indemnité dans le second degré est de 1 200 euros par an », a-t-il expliqué. « Je pense que, sur plusieurs années, si nous arrivons, avec les syndicats d’enseignants et grâce au budget, à rapprocher cette indemnité de 400 euros des professeurs du premier degré de celle des professeurs du second degré, nous aurons beaucoup fait pour améliorer les conditions de travail des enseignants« .
Une revalorisation que l’ancien ministre de l’Education nationale avait déjà évoquée en février dernier. Il avait estimé sur France Inter que les professeurs du primaire français, « parmi les moins bien payés d’Europe », méritaient une augmentation de leur indemnité. « Je pense aujourd’hui, si l’on pouvait faire un effort, doubler ou porter cette prime au niveau de la prime du second degré, qui est à 1 200 euros, (…) eh bien là nous aurions une mesure de soutien des enseignants », avait-il indiqué.
Revoir les rémunérations des profs de prépa
Pour l’ancien ministre, passer l’ISAE de 400 à 800 euros annuels représenterait « autour de 120 millions d’euros ». Et pour financer la mesure, Benoît Hamon a proposé « de revoir les conditions de rémunération des professeurs des classes prépa ». Ces derniers « aujourd’hui ont des conditions de rémunération qui […] leur permettent d’être très bien payés en face de 4 élèves », a-t-il déclaré.
Une annonce qui pourrait être mal accueillie dans les classes préparatoires, son prédécesseur Vincent Peillon s’étant déjà confronté au courroux des enseignants de CPGE après avoir proposé de réformer leur métier, fin 2013.
Pourquoi ne l’a-t-il pas fait quand il était en fonction ? Hypocrisie !
et puis ce n’est qu’une prime : cela ne rentre pas dans le compte de la retraite !
C’est la valeur du point d’indice qu’il faudrait augmenter… on peut toujours rêver !
Il faudrait que notre cher ancien ministre retourne un peu lui même à l’école !
En effet (dixit) :
« si nous arrivons, (…), à rapprocher cette indemnité de 400 euros des professeurs du premier degré de celle des professeurs du second degré, nous aurons beaucoup fait pour améliorer les conditions de travail des enseignants«
Ah bon ? Il suffit de donner une prime (qui ne compte pas pour la retraite très juste) pour BEAUCOUP améliorer les conditions de travail !!! Grâce à la prime les élèves seront moins nombreux, les locaux en meilleur état, les programmes mieux étudiés etc ???
Vraiment n’importe quoi !
« Nous aurons BEAUCOUP fait »…. n’importe quoi !