Le budget de l’enseignement scolaire, qui finance la scolarisation de 12 millions d’enfants de la maternelle au lycée, s’élèvera en 2016 à 48 milliards d’euros, en hausse de 500 millions par rapport à cette année, selon les chiffres communiqués mercredi par Bercy.

L’éducation fait partie des « budgets prioritaires » du gouvernement, avec l’emploi, la sécurité et la culture, a rappelé le Premier ministre Manuel Valls.

La grande majorité de ces crédits –qui n’incluent pas les contributions directes de l’État aux retraites des fonctionnaires– est constituée de dépenses de personnel, rappelle le ministère des Finances dans son projet de loi de finances (PLF).

La mission interministérielle « Enseignement scolaire » couvre l’enseignement général, technique, professionnel et agricole, public et privé, et emploie près de la moitié des agents de l’État (soit 1,002 millions d’emplois en équivalent temps plein).

En 2016, 8.701 postes seront créés, principalement dans l’enseignement primaire (écoles maternelle et élémentaire), ainsi que 2.150 postes d’assistants d’éducation, ce qui porte à 10.851 le total de la création des postes, « conformément à l’engagement du président de la République ».

Ces assistants d’éducation (qui sont des agents non titulaires embauchés pour six ans maximum) seront dédiés à l’éducation prioritaire.

François Hollande avait promis 60.000 postes supplémentaires dans l’Éducation nationale et les enseignements supérieur et agricole (dont 54.000 pour la seule Éducation nationale) pendant les cinq années de son mandat. Il avait affirmé début septembre en avoir créé 35.200 depuis 2012 (un solde net) et avait renouvelé ses promesses initiales.

« Au-delà des dépenses de personnel », les crédits sont destinés au « financement de réformes importantes telles que la réforme des programmes ou le déploiement d’un plan numérique », ajoute Bercy.