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Lors d’une conférence de presse commune, la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem et le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Thierry Mandon ont évoqué la rentrée universitaire 2015.

Le pouvoir d’achat des étudiants préservés

Les deux homologues se félicitent des résultats encourageants de l’enseignement supérieur français, notamment en termes d’attractivité. Les droits d’inscriptions gelés pour cette année, le montant des bourses actualisé au niveau de l’inflation, la hausse d’environ 50€ de la gratification des stages : le porte-monnaie des étudiants est préservé, favorisant leurs chances de réussites. Les avancées en termes de logement CROUS (plus de 20 000 depuis 2013) sont également mises en lumière par les deux protagonistes.

Des effectifs en forte hausse

Bien que le ministère fasse preuve d’ambition après ces résultats, l’inquiétude reste de mise suite aux déclarations de Thierry Mandon aux micros d’iTélé. Ce dernier affirmait que l’université va accueillir en 2015 « 65 000 étudiants supplémentaires » par rapport à 2014, soit « l’équivalent de trois universités». Cette hausse est due selon le secrétaire d’État à « une explosion démographique dont il faut se réjouir » qui pose « des défis considérables aux universités ». La ministre et le secrétaire d’État n’ont pour l’heure pas encore annoncé de budget supplémentaire ou d’aide sociale spécifique pour aider les universités à accueillir ces élèves. Le nombre d’étudiants inscrits pour cette rentrée est porté à 2 509 400.