Selon le ministère de l’Éducation nationale, les écoles françaises accueilleront au cours des deux prochaines années entre 8 et 10 000 enfants issus de familles de réfugiés.
Une bonne répartition territoriale de ces futurs élèves est essentielle, c’est pourquoi les recteurs d’académie sont invités à recenser les zones où la situation des établissements scolaires est « la moins tendue ».
Une opportunité pour certains villages français
Car Najat Vallaud-Belkacem l’affirme : cette scolarisation des enfants de réfugiés est une chance pour les communes rurales qui voient leurs classes fermer à cause d’une baisse démographique. Cette affluence d’élèves permettrait d’en rouvrir certaines et d’inverser cette tendance négative.
Le dispositif UPE2A – qui vise à accueillir dans les établissements primaires ou secondaires des enfants ne parlant pas français – va également voir ses moyens renforcés. Les parents ne seront pas laissés pour compte et pourront participer au dispositif « Ouvrir l’école aux parents » qui comprend des cours de français ainsi que des informations sur les règles institutionnelles de l’école et de la société française.
De nouveaux postes d’enseignants en Allemagne
De l’autre côté du Rhin, cette scolarisation des enfants de réfugiés donne lieu à des mesures exceptionnelles. Le gouvernement régional de Rhénanie du Nord-Westphalie, dont les écoles accueilleront 40 000 nouveaux élèves cette année, a annoncé la création de 2625 postes d’enseignants, dont 900 exclusivement dédiés à l’apprentissage de l’allemand.
Si le nombre d’enseignants disponibles est insuffisant, l’administration du Land n’exclut pas de faire appel à des enseignants retraités. Plus que jamais, l’école détient un rôle essentiel dans l’accueil et l’intégration de ces réfugiés.
Cinq mois plus tard, du nouveau sur l’intégration des enfants réfugiés ?