classe primaire

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Alors que l’on parle depuis quelques années d’une crise du recrutement dans l’Education nationale, une note de la Depp, publiée en septembre, indique que les effectifs d’enseignants relevant de l’Education nationale ont augmenté de près de 2 % dans le secteur public entre 2012 et 2013. C’est dans le premier degré que cette augmentation est la plus forte : +2,1 % entre 2012 et 2013, contre 1,7 % dans le second degré.

Hausse du nombre de non-titulaires

Toutefois, signale la Depp, cette augmentation s’explique par la forte hausse du nombre d’enseignants non-titulaires : +56,3% dans le secteur public. Une évolution qui s’explique en partie par le recrutement d’admissibles contractuels à la session exceptionnelle des concours enseignants pour l’année 2013-2014, qui devaient effectuer un tiers-temps de l’obligation de service. Le nombre de titulaires, quant à lui, a légèrement reculé (-0,3 %).

En 2013, souligne également la note, le nombre d’admis aux concours était suffisant pour assurer le renouvellement des effectifs enseignants. Dans le 1er degré public, pour 10 départs à la retraite, 13 recrutements ont eu lieu à la session 2013 des concours. Dans le second degré, il y a eu 11 recrutements pour 10 départs.

Féminisation de l’enseignement, surtout dans le 1er degré

Dans le secteur public, en 2013, les femmes représentaient 81,6 % des professeurs des écoles, 62,1 % des certifiés, 51,6 % des agrégés, 49,2 % des enseignants d’EPS et 32,8 % des professeurs de chaire supérieure. Et selon la Depp, « la féminisation se renforce avec l’arrivée de nouvelles générations ».

En effet, plus les enseignants sont jeunes, plus la proportion de femmes est importante. Chez les moins de 30 ans, elles représentent 88,8 % des professeurs des écoles. Chez les 50 ans et plus, cette proportion tombe à 72,4 %.