Olivier Besancenot, membre de la direction du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), a dénoncé mardi, jour de rentrée des classes, « une politique libérale qui veut la peau de l’éducation nationale ».

« Il y a des enseignants, un personnel éducatif qui se battent comme des malades pour faire vivre quelque chose que beaucoup nous envient encore malgré tout en termes de qualité », a déclaré l’ancien porte-parole du NPA sur iTELE. « Maintenant, le problème c’est qu’il y a une politique libérale qui veut la peau de l’éducation nationale. Il y a les promesses non tenues, les fameux 60.000 postes ».

« Il y a surtout quelque chose de plus pernicieux qui est ce système à deux vitesses qui est sponsorisé à outrance par le nouveau projet de réforme », a poursuivi M. Besancenot, évoquant la réforme du collège qui doit être mise en place à la rentrée 2016 et suscite l’hostilité des enseignants.

« C’est l’idée même du service public qui est en train de mourir », a-t-il dit.