George Pau-Langevin a annoncé mardi qu’elle présenterait le 3 septembre un plan pour les jeunes des outre-mer, destiner à lutter contre le décrochage scolaire et améliorer leur passage de la formation à l’emploi.
« Nous préparons depuis plusieurs mois un plan pour les jeunes, axé sur la lutte contre le décrochage et sur la formation », a déclaré la ministre des Outre-mer lors d’une rencontre avec la presse.
Alors que les chiffres du chômage des jeunes « restent préoccupants » dans les outre-mer, atteignant jusqu’à 60%, ce plan déploiera des mesures pour « éviter l’évaporation des jeunes » à toutes les étapes de leur parcours scolaire ou de formation, a-t-elle dit.
« On n’a pas assez articulé le passage entre formation et emploi », a reconnu la ministre, qui travaille « avec les élus locaux » sur les moyens « de faciliter l’emploi des jeunes dans les territoires d’outre-mer », qu’ils se soient formés sur place ou qu’ils soient partis se former dans l’Hexagone.
D’autant « qu’aujourd’hui, nous avons des résultats améliorés dans les outre-mer avec des mentions très bien au bac, des élèves brillants » qui pourraient s’insérer dans la vie économique locale, a estimé la ministre, rappelant le cas d’un jeune bachelier de la Réunion, deuxième meilleur au niveau national en série scientifique.
Elle a aussi rappelé que la loi Macron avait créé la possibilité d’introduire une clause de recrutement local dans les marchés publics dans les territoires à fort chômage des jeunes. « C’est important car l’économie ultramarine dépend beaucoup de la commande publique », a-t-elle souligné.
En ces temps de rentrée scolaire (la Polynésie a repris le 17 août, la Réunion le 18, Mayotte et la Nouvelle-Calédonie le 25, les autres territoires reprenant comme la métropole le 1er septembre, à l’exception de Saint-Pierre et Miquelon le 4), Mme Pau-Langevin s’est félicitée qu’elle se soit « bien passée ». Les outre-mer compte environ 700.000 élèves scolarisés
« Elle a été assez calme, même à Mayotte alors que les enjeux sont terrifiants, tant en nombre d’enfants à scolariser que de nombre de constructions » à réaliser, a souligné la ministre. Dans le 101e département français, 89.500 enfants sont à scolariser soit plus de 40% de la population de l’île.
En Guyane aussi, « la population scolaire augmente plus vite que les établissements » même si des fonds ont été débloqués dans le cadre du contrat de plan Etat-région, a noté la ministre.
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