Quatre écoles ont été découvertes vandalisées dans les Alpes-Maritimes ces derniers jours, trois à Nice et une dans la commune limitrophe de Saint-Laurent-du-Var, déplorent mardi les élus locaux.

Des enquêtes sont en cours à la Sûreté départementale des Alpes-Maritimes sur des déprédations survenues dans les trois écoles niçoises, a précisé mardi une porte-parole de la police.

« C’est pris très au sérieux et la police scientifique a été dépêchée sur les lieux », a-t-elle ajouté.

Il y a huit mois, une bande de jeunes saccageurs d’écoles, âgés entre 14 et 16 ans, avaient été démantelée, a-t-elle rappelé. Aucun indice ne permet pour l’instant de penser que les nouvelles déprédations ont un lien.

L’une des écoles, qui est utilisée en été comme centre aéré, a été vandalisée durant le weekend dernier. Un vestiaire du personnel a été saccagé et du matériel informatique probablement dérobé.

Dans une autre école, vide en été, plusieurs classes et le réfectoire ont été également vandalisés, a précisé le maire de Nice (LR), Christian Estrosi, jugeant ces actes « inqualifiable ».

Patrick Allemand, conseiller municipal d’opposition socialiste, en a profité pour attaquer la gestion de la ville, en recensant désormais six écoles saccagées en 2015 à Nice. Cet élu réclame l’équipement de toutes les écoles en vidéo-surveillance, en alarmes anti-intrusion et en conciergeries.

Un quatrième saccage d’école a été découvert durant le weekend à Saint-Laurent-du-Var, a aussi rappelé, le député LR et président du Conseil général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti.

« Face à ce phénomène, l’État doit apporter une réponse ferme, cela passe notamment par un durcissement des sanctions à l’égard de ceux qui s’attaquent à l’École de la République, qui doit rester un sanctuaire préservé de toute violence », a commenté M. Ciotti dans un communiqué.