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La fusion des académies, un temps évoquée dans le cadre de la réforme des régions, semble avoir été définitivement écartée par le gouvernement. Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé vendredi en Conseil des ministres qu’en métropole, les académies actuelles seront « maintenues dans leurs limites géographiques ». A compter du 1er janvier 2016, elles seront « regroupées en 13 régions académiques et l’un des recteurs exercera la fonction nouvelle de recteur de région académique », a-t-il expliqué.

13 recteurs de région désignés

Les 13 recteurs des régions académiques désignés sont ceux de Rennes, Nantes, Orléans-Tours et Corse (où les régions ne subiront pas de changements avec la réforme), Aix-Marseille, Besançon, Bordeaux, Caen, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz et Paris.

Le recteur de région « disposera de pouvoirs propres qui garantiront l’unité et la cohérence de l’action de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans les champs de compétence intéressant la région. Il sera l’interlocuteur unique du président du conseil régional et du préfet de région », a indiqué Manuel Valls. « Dans les neuf régions comprenant plusieurs académies, le recteur de région académique présidera un comité régional académique où siégeront les autres recteurs de la région. Cette instance permettra d’harmoniser les politiques publiques de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche menées dans la région », a-t-il précisé.

« Pas d’impact » sur la gestion des ressources humaines

Le ministère de l’Education nationale souligne sur son site que « les 26 académies métropolitaines continueront elles, d’assurer le pilotage de proximité des établissements d’enseignement et de leurs personnels », et que « ces évolutions n’auront pas d’impact sur les périmètres actuels de la gestion des ressources humaines ».