Fini le PIIODMEP (parcours individuel d’information et de découverte du monde économique et professionnel), place au Parcours Avenir. Un arrêté publié au Bulletin Officiel le 9 juillet, officialise cette nouvelle appellation pour ce parcours, qui s’étend de la 6e à la Terminale, quelle que soit la formation de l’élève en voie générale, technologique ou professionnelle.
« Éclairer les choix d’orientation »
Inscrit dans la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la république du 8 juillet 2013, le Parcours Avenir « doit permettre aux élèves de la sixième à la terminale de construire progressivement, tout au long de leurs études secondaires, une véritable compétence à s’orienter et de développer l’esprit d’initiative et d’innover au contact d’acteurs économiques« , indique l’arrêté. Il doit aussi « permettre à chaque élève d’élaborer son projet d’orientation scolaire et professionnelle ».
Dans l’arrêté, le ministère rappelle le contexte dans lequel le Parcours Avenir est lancé. « Trop d’élèves sortent de notre système scolaire sans qualification. C’est pourquoi le gouvernement s’est engagé à former chaque élève pour qu’il puisse éclairer ses choix d’orientation et préparer son insertion professionnelle ».
Pendant la scolarité obligatoire, « les connaissances et compétences acquises par les élèves dans le cadre de ce parcours sont prises en compte pour la validation de l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture », peut-on encore lire. A noter qu’au l’évaluation des acquis des élèves sera prise en compte dans le livret scolaire de l’élève, après avis du conseil de classe.
Suivi de l’élève : un travail d’équipe
Plusieurs acteurs et instances sont impliqués dans la mise en oeuvre du parcours. Ainsi, le suivi d’un élève « est assuré collectivement » par l’équipe éducative.
Le chef d’établissement « impulse et veille à la mise en oeuvre du parcours ». Le professeur principal « assure le suivi en lien étroit avec la famille, l’équipe pédagogique et le conseiller d’orientation-psychologue (COP) ».
Les enseignants « mettent en oeuvre le parcours dans leurs enseignements ». Parmi eux, le professeur documentaliste « veille à la sélection et à la diffusion de l’information dans l’établissement et contribue à son appropriation par les élèves », notamment via Internet.
Le COP apporte son expertise « dans des domaines tels que le développement psychologique de l’adolescent et ses connaissances en analyse du travail », dans l’ingénierie du parcours, auprès des équipes éducatives. Il aide aussi les enseignants, dans le suivi du jeune, en leur permettant de mieux « favoriser l’appropriation par les jeunes des connaissances et des compétences acquises tout au long du parcours. »
« Par sa connaissance particulière de l’élève », le CPE (conseiller principal d’éducation) peut aussi « apporter son expertise », en collaborant avec les professeurs, mais aussi les parents, qui ont « un rôle essentiel à jouer dans la question du choix d’orientation », afin de « développer une démarche de coéducation », précise le ministère.
Modération par la rédaction de VousNousIls. Conformément à la loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. Pour exercer ce droit adressez-vous à CASDEN Banque Populaire – VousNousIls.fr 1 bis rue Jean Wiener – Champs-sur-Marne 77447 Marne-la-Vallée Cedex 2.