Le 7 juillet prochain, l’attente prendra fin pour les 684 734 candidats au bac 2015 : ils connaîtront enfin leurs résultats. Si, pour avoir le bac, il est impératif d’obtenir une moyenne générale égale ou supérieure à 10, les élèves ayant obtenu entre 8 et 10 auront la possibilité de rattraper leur petit retard grâce à l’oral de rattrapage. Sur les panneaux de résultats du bac, ces candidats verront apparaître la mention « Passe au second groupe ». Chaque année, environ 20 % de ceux qui ont passé le bac se retrouvent au rattrapage.
Choisir les matières à passer à l’oral
Les oraux de rattrapage se passent en général 1 à 2 jours après l’annonce des résultats du bac (hors week-end). Cela laisse assez peu de temps pour se remettre aux révisions ! Il est donc conseillé de ne pas se relâcher totalement après le passage des écrits et de continuer à potasser ses fiches jusqu’à l’annonce des résultats. Il sera ainsi plus facile de s’y replonger pour les oraux.
Pour choisir les matières à passer au rattrapage, il faut récupérer son relevé de notes du baccalauréat auprès du centre d’examen. Le candidat pourra choisir 2 matières maximum à repasser, dont le français. S’il a beaucoup de points à rattraper, il sera plus intéressant de choisir une matière à fort coefficient dans laquelle il a eu une mauvaise note, même s’il n’apprécie pas spécialement cette matière. En revanche, s’il lui en manque peu, il vaudra mieux choisir la matière dans laquelle il a eu une mauvaise note au bac, mais qui habituellement lui réussit, même si cette matière a un faible coefficient. Dans les matières que le candidat choisira de repasser, seule la meilleure note sera comptabilisée pour la moyenne finale.
Le déroulement de l’épreuve de rattrapage
La durée de l’épreuve varie selon les matières, mais elle est en général de 30 à 40 minutes : 15 à 20 minutes de préparation (durant lesquelles le candidats précédent passera à l’oral) et 15 à 20 minutes de présentation. L’enseignant fait tirer au hasard deux questions, dont les formes varient selon les matières. En maths, par exemple, il pourra s’agir de 2 exercices portant sur 2 parties différentes du programme. En histoire-géographie, les questions peuvent porter sur le cours ou sur un document.
Préparer l’oral
D’après Barbara Gillet, enseignante d’anglais, le meilleur moyen de s’entraîner est de faire des simulations d’oraux sur des sujets en particulier, et même de s’enregistrer. Il est également conseillé de se faire aider par ses proches. Ces derniers « ne doivent pas hésiter à faire part à l’élève de leurs conseils sur sa manière de s’exprimer », explique-t-elle. Si le candidat a gardé contact avec ses enseignants, il peut les solliciter aussi.
Enfin, les enseignants conseillent de bien dormir la veille de l’oral, et surtout d’éviter les écrans, comme la télévision et les smartphones avant de se coucher.
Le jour du rattrapage
Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut soigner son attitude autant que son propos. Le premier contact en particulier est primordial, selon France Renaud, enseignante d’histoire-géo. Faire preuve de politesse, en commençant par saluer l’examinateur « avec le sourire, sans trop en faire non plus », porter une tenue adaptée (pas trop décontractée, mais dans laquelle on se sent à l’aise), sont des détails qui comptent dans l’appréciation du professeur.
Il est également important d’adopter une posture volontaire et motivée. L’objectif est de montrer à l’examinateur que l’on mérite une meilleure note que celle obtenue à l’écrit, sans toutefois en faire trop.
Enfin, s’il est important de connaître son cours, il faut prendre le temps d’analyser la question posée, et ne pas se contenter de réciter ses fiches au mot près.
La note obtenue à l’oral sera communiquée au candidat le soir de l’épreuve : l’attente et le stress seront donc de courte durée ! Environ 60 % des convoqués au rattrapage obtiennent le baccalauréat après l’oral.
les modalités du rattrapage sont différentes pour ceux qui passent le bac pro (pas de choix des disciplines)… mais pourquoi en parler, cela ne représente qu’un tiers des candidats après tout…