Kévin Perez et Félix Revert, respectivement ingénieur informatique et ingénieur statisticien, ont conçu un programme (gratuit) qui repère de lui même, dans les sous-titres de vos séries préférées, les mots compliqués ou les expressions idiomatiques à traduire.
Les Français ont lancé leur site en mars : SmartSubs. « Après avoir passé de longues heures devant notre ordinateur à regarder des séries à s’être posé des centaines de fois la question: est-ce que je mets des sous-titres ? En anglais ou en français ? Nous avons eu l’idée de créer des sous-titres intelligents qui insèrent les traductions des mots et des expressions difficiles en anglais », explique Félix Revert au Huffington Post.
Des sous-titres adaptés à votre niveau
L’utilisateur envoie son fichier de sous-titres sur le site. Instantanément, ou presque, des sous-titres « intelligents » sont créés (pour un visionnage via le logiciel VLC). Si l’utilisateur veut uniquement réviser les mots compliqués de sa série, il peut utiliser le mode « s’entraîner » disponible sur SmartSubs.
A noter que les sous-titres peuvent s’adapter au niveau de l’utilisateur. « La difficulté des mots, du vocabulaire, est relative à la personne, à sa langue maternelle, mais aussi aux séries et films que regarde cette personne. Le vocabulaire de ‘House of Cards’ est différent que celui de ‘Dr House' », indiquent les créateurs de SmartSubs.
Comme le remarque le Huffington Post, « la question de la légalité de ce service » se pose. Ainsi, SmartSubs est susceptible d’être utilisé par des utilisateurs ayant aussi téléchargé illégalement des fichiers vidéos. Mais Félix Revert assure que « le but est de créer des partenariats avec les plateformes de streaming légales le plus vite possible », et que cette question devrait ainsi être réglée rapidement.
Bonjour,
Très bonne idée, mais je crains que les droits d’auteurs freine cet élan.
D’ailleurs ça me fait penser au logiciel Perroquet : http://linuxfr.org/news/sortie-de-perroquet-100-cest-%C3%A0-vous-de-r%C3%A9p%C3%A9ter qui ne peut utiliser que les vidéos libres de droit, ce qui réduit grandement la vidéothèque.
Reste, il est vrai, les possibles partenariats.