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Alors que le baccalauréat a débuté ce matin avec la traditionnelle épreuve de philosophie, l’ex- ministre de l’Education nationale, François Bayrou, a proposé ce mercredi de réformer l’examen, en augmentant la part du contrôle continu.
« Je pense qu’on va aller vers une réforme dans laquelle le contrôle continu du travail des élèves aura une plus grande place », en prenant en compte « seconde, première, terminale », a-t-il estimé sur iTélé, soulignant également avoir longtemps défendu le bac pour son « aspect initiatique ».
Pour lui, cet examen est « une trop grosse machine pour un résultat qui au fond ne concerne que très peu d’élèves à la marge ».
Un bac à quatre épreuves
François Fillon, ancien Premier ministre, aujourd’hui député de Paris, avait lui aussi proposé de réformer le bac dans une lettre destinée aux enseignants jeudi 11 juin. « Si nous voulons arrêter l’échec de plus de la moitié des étudiants en première année d’université, le baccalauréat devrait être plus solide dans son contenu et plus simple dans son organisation : quatre épreuves, avec un niveau d’exigence accru », a-t-il écrit.
Les épreuves auraient lieu « début juillet, pour ne pas supprimer chaque année des semaines de cours », explique l’ancien Premier ministre. « La première épreuve dans toutes les séries, passée en fin de classe de première comme aujourd’hui, porterait sur le français ». Les trois autres épreuves auront lieu en classe de terminale. L’une d’entre elles (20%) se tiendrait dans la discipline dominante de chaque série. « Les deux dernières épreuves (15% et 10%) seraient choisies par les candidats » en fonction de leurs projets d’études, précise François Fillon. Ainsi toutes « les disciplines ne faisant pas l’objet d’épreuves seraient notées en contrôle continu ».
Il précise enfin que pour les candidats ayant obtenu une moyenne globale d’au moins 8/20, le jury pourrait prononcer l’admission en fonction du travail et des résultats de l’élève durant l’année. La session de rattrapage serait donc supprimée.
Pourquoi le français ne serait-il pas en contrôle continu ??
Justement, la palette de l’évaluation serait élargie avec différents contextes.
S’il y a une discipline à mettre en continu, c’est le français, ainsi que toutes les langues.
Il me semble que traiter les épreuves choisies en fin de parcours avec une même contribution 15% serait plus motivant pour les élèves (et aussi les enseignants). Pourquoi faut-il une discipline qui domine ? Traiter sur un même pied d’égalité ses épreuves serait source d’harmonie au sein des établissements tant pour les élèves que pour les enseignants. On sait bien que certaines disciplines ne voudront jamais descendre de leur piédestal et raserons gratis pour gonfler les effectifs !
MAIS un BAC comme le Brevet ne me semble pas judicieux. Trop de continu va faire peser sur les enseignants une importante pression de la part des parents et des élèves. DONC même coef pour ces trois disciplines pour répartir la pression et obtenir un investissement réel.