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Au lendemain d’une grève contre la réforme du collège moins suivie que le mouvement du 19 mai, plusieurs organisations de l’intersyndicale anti-réforme indiquent qu’ils n’envisagent pas « pour l’instant » d’appeler à boycotter les épreuves du brevet des collèges 2015.
Interrogé par l’AEF, Roland Hubert, co-secrétaire général du Snes-FSU, invite les enseignants « à poursuivre la mobilisation localement, dans les établissements, par du tractage auprès des parents par exemple ». Et si « le Snalc veut utiliser le brevet comme un moyen de lutte, nous ne sommes pas sur cette longueur d’onde pour l’instant, souligne-t-il. Nous en discuterons en intersyndicale. Pour autant, un mouvement puissant ne peut être arrêté à cause des examens ».
Même son de cloche du côté de la CGT Educ’action. Patrick Désiré, son secrétaire général, reconnaît que « chacun fait ce qu’il veut » concernant le boycott du Diplôme national du brevet (DNB), mais indique que la CGT « pour l’instant n’y appelle pas ».
L’intersyndicale composée des syndicats SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN,avait appelé les professeurs à se mettre en grève le jeudi 11 juin, pour protester contre la réforme du collège. Le SNALC n’a pas rejoint la mobilisation ; le syndicat a quant à lui déposé un préavis de grève pour les 25 et 26 juin, jour des épreuves du brevet 2015, et pour les 29, 30 juin et 1er juillet, jours de correction des copies.
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