« On est souvent plus familier avec les femmes qu’avec les hommes en politique », a estimé mercredi Najat Vallaud-Belkacem, désignée la veille par son prénom dans la presse ou dans les manifestations contre la réforme du collège.

Interrogée sur France Info sur une polémique concernant le recours à son prénom, alors que ses prédécesseurs étaient désignés par leur nom, la première femme ministre de l’Education nationale a rétorqué: « Depuis le début de ma vie politique il en est ainsi, donc j’ai fini par m’y habituer ».

A la question de savoir si c’était regrettable, elle a répondu: « Ca dépend comment c’est fait, dans quel esprit ». « Parfois c’est sympathique, parfois, oui, on aimerait simplement être vue comme un homme politique comme les autres et donc ne pas avoir de traitement particulier », a ajouté Mme Vallaud-Belkacem, qui fut ministre des Droits des femmes de 2012 à 2014.