wearable watch © ChenPG - Fotolia

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En février, nous avions relayé une information selon laquelle l’université de Londres avait pris la décision d’interdire le port de montres connectées (« smartwatch ») lors des examens – afin d’empêcher les étudiants de tricher.

Cette décision trouve un écho particulier avec une nouvelle information, relayée par La Tribune de Genève : pour la première fois, un étudiant a en effet été surpris en train de tricher pendant un examen à l’aide d’une montre intelligente.

« Il tentait de se connecter à Internet »

Cet élève de l’école de commerce Aimée-Stitlemann, à Plan-les-Ouates, près de Genève, a été repéré par un surveillant, qui « a remarqué qu’il travaillait davantage avec sa montre qu’avec son stylo », selon Marc Genoud, le directeur de l’établissement. Et pour cause : l’étudiant « tentait de se connecter à Internet ». Sanctionné, le fraudeur a obtenu la note la plus mauvaise selon le barème suisse – soit 1 sur 6.

« Ce cas de figure est une première. Mais au vu de l’évolution des technologies, c’était à prévoir et la problématique va encore se développer », a indiqué Marc Genoud à la Tribune de Genève.

« Il faudra demander aux élèves d’enlever leur montre »

Pascal Edwards, directeur du Service de la scolarité de l’enseignement secondaire II, a remarqué dans les colonnes du journal suisse, qu’il serait probablement « de plus en plus difficile de constater les fraudes car ces objets ressemblent à des montres traditionnelles. Dans un premier temps, il faudra donc édicter des consignes précises, comme demander aux élèves d’enlever leur montre pendant les tests. »

Alors que le bac 2015 approche, la question de la triche à la « smartwatch » en France n’a pas encore été abordée.