Après le chef de l’Etat la semaine dernière, c’est au tour de Manuel Valls de monter au créneau ce dimanche à Paris à l’occasion de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage pour défendre la réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem.
« Il n’y a pas une histoire officielle, nous ne sommes pas tous descendants de Gaulois, mais nous sommes tous Français et c’est ça aussi l’histoire de la République. Et c’est ça aussi que nos jeunes doivent apprendre. Najat Vallaud-Belkacem y veille », a-t-il déclaré ce dimanche au jardin du Luxembourg.
« Elle a la confiance du président de la République, elle a ma confiance, elle a autour d’elle tout le gouvernement rassemblé, parce que plus que jamais, la réforme de l’école, qui produit aujourd’hui trop d’inégalités, est un élément indispensable du réveil de la conscience nationale », a-t-il ajouté.
Sur iTélé, Benoît Hamon (1) a, lui aussi, apporté son soutien à la ministre en affirmant que la réforme « vise à prolonger tous les efforts commencés depuis 2012 dans le champ de l’éducation nationale pour lutter contre les inégalités ».
« L’enseignement de l’Histoire ne doit pas être qu’une succession de dates »
La ministre de l’Education nationale, a quant à elle, déclaré dans un entretien accordé au JDD, sa volonté de réunir « prochainement des historiens de renom comme Pierre Nora, Jean-Pierre Azéma et bien d’autres, pour que le travail en cours bénéficie de leur regard et de leur expertise ». « L’enseignement de l’Histoire doit bien être un récit qui raconte notre appartenance à la communauté nationale, pas seulement une succession de dates, a-t-elle prévenu, en revenant également sur les principales mesures de sa réforme du collège.
Que des extraits concernant l’HG !
belle diversion déjà utilisée à la dernière réforme du lycée pour éviter d’aborder les VRAIS problèmes de fond.