Le vice-président du FN, Florian Philippot, a dénoncé mardi dans un entretien avec l’AFPTV une « polémique totalement vaine » avec l’accusation de « fichage » portée contre le maire de Béziers apparenté FN Robert Ménard.

« On lui fait un mauvais procès. On parle de fichage, il a consulté des prénoms dans un registre d’école dans une optique de lutte contre le communautarisme », a-t-il ajouté. « Il n’y a pas de fichiers », a-t-il assuré.

« Les cris d’orfraie de tous ces responsables qui se sentent indignés, alors qu’aujourd’hui même ils votent une loi renseignement, qui est une loi de fichage et de surveillance généralisés des Français, c’est une jolie hypocrisie de leur part », a-t-il ajouté.

« Je rappelle à M. Valls, qui se permet de tweeter qu’il ne fallait faire aucune distinction, qu’il ne fallait pas parler à Évry de +White, de Blancos+ », a-t-il ajouté.

« Sans préjuger des résultats de l’enquête en cours dans l’affaire biterroise et sans porter de jugement définitif sur des informations partielles et surtout partiales, nous nous interrogeons sur les indignations sélectives des moralisateurs UMPS qui feraient bien de balayer devant leurs portes », a de son côté réagi Louis Aliot dans un communiqué.

Et de demander « à ce que toute la lumière soit faite sur le fichier ethnique des employés de la mairie de Perpignan UMP-UDI et demandons à ce que la plainte déposée à l’encontre d’un fichier ethnique des élus de la République, détenu par SOS Racisme soit enfin instruite ».