© Remains - Fotolia

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Prendre une année de césure dans son parcours scolaire ou professionnel tente un jeune sur 2 mais beaucoup ne s’y risquent pas. Seuls 15 % des 18-24 ans en ont déjà pris une, selon une étude Viavoice pour Animafac(1) publiée aujourd’hui.

L’argent, principal obstacle à l’année de césure

D’après l’étude, le principal frein est financier : pour 51 % des jeunes n’ayant pas eu recours à une année de césure, cette dernière nécessiterait des moyens financiers qu’ils ne possèdent pas. 36 %, craignent qu’une année de césure les pénalise pour la suite de leur parcours, et 30 % préfèrent finir leurs études au plus vite.

S’ils avaient pu prendre une année de césure, 59 % de ces jeunes seraient partis à l’étranger, 37 % auraient acquis une expérience professionnelle (emploi, stage), et 28 % auraient vécu « différentes expériences » et découvert « de nouvelles choses ».

Les plus âgés davantage enclins à prendre une année de césure

Plus les sondés sont âgés, plus ils sont concernés par la prise d’une année de césure : 9 % des 18-19 ans ont sauté le pas, 12 % des 18-21 ans et 20 % des 22-24 ans. 39 % ont occupé un emploi ou fait un stage, 38 % sont partis à l’étranger et 20 % se sont lancés dans un projet personnel.

Encore peu développée en France, la prise d’une année de césure consiste à suspendre son parcours scolaire ou professionnel durant une année, afin, par exemple, de s’investir dans un projet personnel ou de partir à l’étranger.