Qu’est-ce qui vous a décidé à vous indigner devant le comportement de certains enseignants ?
J’en ai assez des généralités sur les élèves, présentés comme des moins que rien qui n’auraient plus le niveau scolaire… On plaint régulièrement les professeurs qui ont des élèves très difficiles et c’est vrai. Mais une autre réalité, ce sont les élèves qui subissent des professeurs indignes de la profession, qui n’ont aucune pédagogie et passent leur temps à les rabaisser voire à les insulter.
Ne craignez-vous pas de faire le jeu des anti-profs ?
On me le reproche sur les réseaux sociaux mais je ne parle que d’une minorité, car la grande majorité des enseignants sont des gens fabuleux. Mon but était de dénoncer le mal-être qui touche un grand nombre d’élèves dans l’indifférence générale. Je veux que les enseignants ne soient plus intouchables. Certains ont des dossiers de plaintes longs comme le bras et on ne fait rien. Il faut se taire, puisque l’on considère que les élèves exagèrent toujours.
Comment ont réagi vos collègues lors de la sortie du livre ?
Je constate que beaucoup d’enseignants l’achètent. Des collègues me soutiennent, d’autres sont contre. Ils en ont le droit, c’est la liberté d’expression, à condition qu’ils aient lu mon livre. Je ne me retrouve pas tout seul mais je me fais plus petit depuis la parution. Je ne m’attarde pas en salle des profs par exemple, car il y a eu des réactions très violentes à mon sujet pendant mon absence.
Qu’est-ce qu’un bon prof selon vous ?
C’est celui qui se souvient de l’élève en difficulté qu’il a été un jour et qui agit en conséquence pour l’aider. Je suis loin d’être un enseignant parfait, mais quels que soient mes coups de gueule ou mes colères, je n’ai jamais insulté ni rabaissé un élève.
Que reprochez-vous aux syndicats enseignants ?
Les syndicats, surtout majoritaires, nous opposent les uns aux autres. Par principe, ils ne sont jamais d’accord avec les politiques gouvernementales. Pour les syndicats, le professeur est roi et les élèves sont insignifiants. On ne fait pas avancer les choses comme cela. Beaucoup des collègues syndiqués sont insupportables : on ne peut pas discuter avec eux, si on n’est pas d’accord on est mis sur la touche. Je précise toutefois que je suis syndiqué, mais à but informatif, au sein d’un syndicat qui respecte mes choix et ne m’oblige pas à faire grève…
Que préconisez-vous pour améliorer la situation ?
Je n’ai pas la solution mais des propositions. Il faut des sanctions, allant du blâme jusqu’au renvoi de l’établissement, contre les professeurs indignes, ceux qui abusent de leur pouvoir en cassant les élèves. Le chef d’établissement devrait avoir plus de pouvoir. Des médiateurs devraient être institués pour donner la parole aux élèves et aux parents. En 17 ans de carrière, je n’ai pas vu un seul parent démissionnaire et j’ai pourtant exercé dans plusieurs établissements difficiles.
Et il faut des sanctions contre les parents qui rabaissent leur enfant ! et contre les proviseurs qui rabaissent leurs professeurs !
un peu de sérieux, s’il vous plait. Le bateau prend l’eau, inutile de taper sur les futurs naufragés.
Ces propos sont d’autant plus risibles quand on connait ce « pseudo-professeur » et ses méthodes d’enseignement ! C’est mon cas, je le connais depuis son arrivée au collège du Houtland de Wormhout !
J’ai même la mal(chance) d’être cité dans son livre comme représentant syndical !
Il n’a même pas le courage de dire à ses collègues actuels ce qu’il pense d’eux « les yeux dans les yeux » car il fuit la salle des profs depuis la rentrée des vacances des février (zone B)
Moi, j’ai eu une question à poser à ce professeur : Combien d’heures de cours donnait-il quand j’étais encore en activité ?
Pour info un prof certifié « dit normal » en donne 18 devant public, ce qui lui fait 35 au total !
Quelles sont ces méthodes d’enseignement ?
Le Problème c’est que le système ne sait pas quoi faire quand un enseignant titulaire n’y arrive plus en classe, il n’y a pour ainsi dire aucune possibilité de reclassement or cela serait très utile et aurait le mérite de promouvoir plutôt que de casser! Par contre il faut être intraitable avec les enseignants qui cassent les élèves c’est anormal ! Pour les personnels de direction c’est la même chose si ils ne savent pas diriger il ne faut pas continuer à les mettre dans des directions d’établissement car le résultat est catastrophique et cela nuit énormément et à beaucoup d’élèves et d’enseignants ! Le but dans un établissement est avant tout la réussite des élèves et il faut tout faire pour que les jeunes réussissent, car quand on les retrouvent plus tard sans diplôme c’est très dur de les remotiver !
Mille fois d’accord. Le bateau prend l’eau de partout, certes. Mais une minorité de profs est responsable de la mauvaise image de l’Education Nationale. Une minorité (enfin, je ne suis pas sûre qu’il s’agisse d’une minorité) se prend pour l’élite….. qu’elle n’est pourtant pas…. Un peu de modestie ne nuirait pas à certains.
Assez d’accord avec Scorpion pour ce qui est des proviseurs. Et des inspecteurs qui seraient bien incapables de « tenir » une classe…..
Se rappeler de l’élève que nous avons été, voilà une des clés ! bien sûr ! Ceux qui demandent à leurs élèves de lire Le Monde en seconde ou première ou terminale, le lisaient-ils eux-mêmes ?????
Beaucoup de profs viennent de familles qui n’avaient pas de difficultés matérielles majeures. Ils sont donc incapables de se mettre à la place de certains parents. Et de certains élèves.
Que dire d’une collègue qui a osé dire à une étudiante « ronde », « je t’emmène voir ton maître de stage, tu rentreras ton ventre » ? Et je pourrais multiplier les exemples. J’ai honte d’être prof parfois…..
J’espère donc que ce livre va faire réfléchir ! Merci à l’auteur d’avoir osé « mettre les pieds dans le plat » !
entierement d’accord !merci à vous et à l’auteur stéphanefurina(je suis ancienne prof)
Ah ! Enfin !!! Quelqu’un qui a osé !! Maman d’un élève de 5ème, je suis déprimée de ce que l’on fait à mon fils, en grande difficulté scolaire. Il est mis de côté dans la plupart des matières, les profs qui acceptent de me rencontrer me font part de problèmes psychologique, qu’ils n’ont rien à voir là-dedans et, le comble, ils savent déjà que mon fils ne fera pas d’études supérieures !! La hiérarchie me dit qu’elle ne peut rie faire et que c’est à moi d’assister plus mon fils le soir. Je ne fais que ça !! Comment se permettent-ils de me dire que je ne m’occupe pas de mon fils ??
Je vais acheter ce livre sans hésiter, quel courage de la part de cet homme qui a osé mettre les pieds dans le plat. Mon problème ne s’arrange pas, mais qui sait, grâce à ce livre, les consciences vont s’éveiller. Merci M. Furina.
Je n’ai pas lu ce livre mais j’espère qu’il ne parle pas uniquement de sanction comme solution au problème des profs maltraitants. Une partie de ces profs est malade et a besoin de soin médicaux. Mais ce doit être une ultra minorité. Les autres ont surtout besoin d’aide ! Parce que ils n’ont pas les bons comportements naturellement. Ils ne savent pas, ou ils ont peur. Et dans certaines situations ou contextes on peut les comprendre. Comme pour les élèves , la sanction n’est pas la solution. Le métier d’enseignant est un métier solitaire. Le travail en équipe reste trop rare. Le soutien aux profs en difficulté est urgent, avec plus de formation et de présence de conseillers sur le terrain. Ah mince ça va coûter de l’argent …….
Pourquoi Monsieur Furina ne commence-t-il pas par appliquer à lui même tous ces beaux principes ? Pour commencer, la liberté d’expression, quand on sait qu’il supprime systématiquement tous les avis négatifs de sa page Facebook « Pires que les élèves » et refuse tout dialogue avec ses « détracteurs » comme il les appelle lui-même ! Monsieur Furina ne profiterait-il pas tout simplement de la vague « anti-profs » du moment pour se faire de l’argent tout en réglant ses comptes avec ses collègues ? J’ai personnellement reconnu une quinzaine de collègues odieusement salis dans ce livre et je peux assurer pour les avoir côtoyé pendant de nombreuses années que ce sont tous de formidables enseignants !
Professeur de français dans un collège qui n’est pas facile, je m’en sors plutôt, appréciée et respectée de mes élèves. J’ai 4 classes, ce qui me permet de bien connaître mes élèves : ils y sont très sensibles et aiment être reconnus. Rien à voir donc, avec le prof TZR qui effectue des replacements. Il a 12 classes dans la semaine, répartis sur 2 ou 3 établissements différents. Il ne peut pas s’appuyer sur une telle connaissance des élèves pour asseoir plus facilement son autorité. Il y a des conditions de travail et des matières plus faciles que d’autres.
Il faut savoir que nous avons dans nos classes de collège TOUS les élèves : des syndromes autistiques, des violents, des agressifs, des hyperactifs, des dyslexiques, des jeunes dont les tests ont montré qu’ils n’ont pas le niveau CE1. Sur 30 élèves, nous avons à peu près 8 à 9 élèves à profil particulier. Les autres sont des élèves dynamiques, qui participent, ou qui sont timides, bavards, qui cherchent à embêter le prof… Dans ce contexte-là, chaque jour nous avons à faire face à de la provocation. Exemple : un élève de 3e refuse de sortir ses affaires, s’écrie que de toute façon, le cours est nul. Puis, il se moque des autres élèves, de l’obésité de l’une, de la laideur de l’autre, de la timidité d’un troisième. Evidemment, on intervient, on rappelle le cadre. On protège le groupe qui a peur. Mais ça continue. De plus en plus violemment. Au bout de dix minutes de conflit, sans ressource et à bout de solutions, que peut-on faire ?
C’est ça, la réalité du métier d’enseignant. Parfois, on dépasse les limites, avec des mots malheureux que le plus souvent on regrette, parce que la situation nous dépasse. On est très souvent, plusieurs fois par jour, poussés à bout. Et pourtant, une fois l’élève exclu, on se remet au travail, en ravalant son sentiment de colère, en calmant le groupe. On tient bon et on avance pour nos élèves. POUR NOS ÉLÈVES. Et ensuite, on se retrouve avec un jeune qui accuse d’avoir été insulté.
Stéphane Furina, quel mal vous faites à cette profession…
Je partage le point de vue de cet enseignant, St. Furina. Certains enseignants sont très violents verbalement. Est-ce qu’ils mesurent la portée de leurs propos?Ils le justifient souvent par la nécessité de la situation.
La présence d’un médiateur? oui, ce peut-être une solution.
Une réflexion en profondeur sur l’éducation, sur 2 courants opposés serait nécessaire. L’idée que la vie est dure et qu’il faut s’y habituer et être dur pour s’en sortir. Et l’autre tendance: la bienveillance, la non-violence, la compréhension donnent une base solide et beaucoup plus enrichissante pour l’individu.
Les enseignants sont des personnes comme les autres. Ils ont des souffre-douleurs, parfois ce sont des élèves mais parfois ce sont aussi des enseignants… pour eux, cela finit parfois par des démissions mais parfois ça va plus loin. Là c’est la faute à personne, c’est juste l’enseignant qui est fragile, qui perd les pédales…
Je n’ai pas lu le livre, je viens de découvrir son existence ; j’ai par contre lu les commentaires fb et « vousnousils » ….édifiants !!!!
Je ne veux pas participer à un règlement de compte, je ne connais pas les enseignants….
Simplement, si en effet, on n’est pas à l’abri d’une parole déplacée comme tout un chacun, certains enseignants n’ont en effet rien à faire à leur place et devraient changer de métier !!!
Difficile il l’est c’est certain, mais il est en même temps tellement riche …
Nos élèves passent davantage de temps avec nous qu’avec leur propre famille.
On est responsable de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et nos paroles ont des conséquences à long terme.
Aidons-les à grandir et à avoir une image positive d’eux-mêmes, ce sont les adultes de demain…
Et juste pour info, après 19 ans dont 9 ans de ZEP ou RES, j’aime toujours autant ce métier même s’il devient de plus en plus difficile …..
quand on ne connait pas cet enseignant,on ne peut juger;par contre ayant fait une carrière d’enseignante,ma priorité a toujours été de respecter les élèves,de les écouter,de dialoguer ,d’être polie et toujours encourager le moindre petit progrès en commentant, ces principes engendrent une réciprocité;ce ne serait pas difficile à l’Education nationale de former les prof dans cet esprit et bien sûr comme l’écrivait un correspondant,que les diverses hiérarchies donnent l’exemple dans ce sens envers leurs subordonnés!
Je ne connais pas ce monsieur ni son livre et encore moins ses motivations en écrivant son ouvrage. Il n’empêche que j’ai été enseignant 15 ans, et il touche un réel problème. Certes, et il l’écrit, ça ne concerne qu’une minorité d’enseignant, mais qui ternit l’image de la profession. J’ai tellement d’anecdotes que je pourrais aussi écrire un livre. Je rejoins totalement Carole dans son commentaire. Il n’y a pas à avoir honte en reconnaissant que 5 ou 10% des enseignants se contrefoutent de la réussite des élèves, et ne sont enseignants que pour nourrir leur famille, voire par hasard. Je ne parle même pas des vacataires et contractuels jetés en pâture, à qui on ne peut pas en vouloir de chercher du boulot, mais qui sont totalement dépassés voire incompétents, et j’en ai croisés quelques uns qui n’avaient rien à faire dans une classe. Nous pouvons parler aussi des dépressifs, alcooliques ou des collègues affaiblies par la maladie pour lesquels le système ne prévoit que trop peu de pistes de reconversion…
Par ailleurs, dans le second degré, la voie du concours est élitiste, mais laisse totalement de côté la pédagogie, et trop de profs de collèges et lycée sont brillants dans leur discipline, mais pas du tout faits pour enseigner. Ils reproduisent dans leur métier leur vision élitiste de la société, mais oublient qu’ils doivent prendre en considération tous les élèves, et pas seulement ceux qu’ils préssentent comme de futurs collègues (agrégés bien sûr). Combien j’en ai entendu dire : « de toutes façons, lui il est nul », ou « vu le métier des parents, il ne réussira jamais dans la vie »…et j’en passe. Pour enseigner, il faut en avoir envie, et ne pas oublier que nous sommes payés pour enseigner à tous les élèves d’une classe, et non pas à la moitié d’entre eux.
Ce n’est pas dénigrer le métier ou la globalité de la profession que de constater ce qui est vrai, pour peut être faire évoluer les choses dans le bon sens…toute critique n’est-elle pas constructive ?
Devant l’immobilisme du « mammouth » sur le sujet (et tant d’autres), peut être que de tels livres ont le mérite de faire réagir, et peut être qu’un jour on se posera de vraies et bonnes questions plutôt que de se faire des noeuds au cerveau pour d’autres choses souvent futiles…
bonjour mon fils est tombé dans une classe poubelle ,j ai demandé de le changer de classe ;on me l a refusé ;maintenant je ne le reconnais plus ,il a plein de mots sur le carnet de corespondance
que faire?
Enseignant en lycée professionnel, je me suis mis à surnoter massivement les élèves depuis 4/5 ans. Je met aussi de bonnes appréciations à des élèves dont je sais qu’ils ne savent pas compter.
En cela, je me conforme aux tacites directives de l’IPR et de personnes comme vous M Furina.
Je ne sanctionne plus les élèves qui jouent à des jeux videos sur leur tablette au lieu de travailler, ni celles qui se maquillent ou prennent des selfies quasiment sous mon nez. Je ne vais plus à la chasse aux portables depuis belle lurette.
Je laisse le droit de s’exprimer, j’évite les conflits.
Il y a 2 semaines, la plupart m’ont dit qu’ils n’avaient pas envie de travailler. Je leur ai passé un film d’action. Ils ont beaucoup aimé.
Les élèves m’aiment bien, ils me trouvent sympa.
Je prend un grand soin à soigner ma relation avec les parents, quitte à leur dire que leur enfant a un grand potentiel alors que je n’en pense pas un mot.
J’ai bon?
M.Furina, si l’EN devenait comme vous le rêvez, il y a de grandes chances que de nombreux collègues se mettent à adopter les méthodes que j’emploie aujourd’hui.
Si vous étiez chef d’etablissement, vous n’y verriez que du feu, ou du moins vous ne pourriez pas y faire grand chose.
Enfin un prof qui a le courage de l ouvrir, si seulement ils étaient plus nombreux, ça pourrait éviter à des milliers d enfants de se sentir en situation d échec et à être engloutis par la spirale infernale de la phobie scolaire
Il y a du vrai ! Étudiante, je me rappelle comment au collège certains élèves s’en prenaient plein la tête ! Ou encore au Lycee ou une prof s’acharnait sur un élève (qui avaient des soucis à la maison) et le faisait fondre en larmes et pas qu’une fois, gratuitement !
Il y a aussi des bons profs malgré tout … Mais il faudrait faire quelque chose contre les « mauvais » qui peuvent parfois détruire la scolarité de certains élèves par des humiliations répétées en classe !
Merci monsieur
C’est tellement rare !
Oui les enseignants qui sont mal dans leur métier et le font payer aux élèves et voir meme aux parents doivent recevoir des sanctions et surtout doivent s’améliorer ou changer de métier
Dans le privé, on n’a pas le choix : si cela ne se passe pas bien, il faut bien changer de poste ou de travail ! Pourquoi pas les profs ! Car ce sont les jeunes qui paient ! Et c’est tellement injuste vis à vis des professeurs qui eux font de leur mieux et ne sont pas payés plus chefs que les incompétents !
J’espère que mme la ministre a lu votre livre car c’est par là qu’il faut commencer : réformer la formation des enseignants qui n’est pas du tout adaptée au terrain, aux besoins des élèves qui évoluent ! Tant que nos profs ne changeront pas les réformes comme celle du College ne serviront à rien
Formons les enseignants à la pédagogie en premier lieu et ensuite modifions les programmes ce serait cela l’ordre des choses !
J’ai moi même étant enfant, été confrontée à ces comportements delétères de la part de professeurs. Par des phrases qui paraissent anodines, se dégage une extrème violence. Un prof de Français m’a dit un jour en prenant une mêche de mes cheveux qui me tombaient sur les reins à l’époque » si ta connerie est aussi longue que tes cheveux, tu n’es pas sortie d’affaire ». C’est humiliant, rabaissant. J’ai été témoin également de ces comportements de profs envers mes camarades de classe. Mais à l’époque, dans les années soixante dix, c’était une banalité. Il était inutile d’en parler, la société était dans le déni que ces mots puissent être associés à une forme de maltraitance, et pourtant, merci pour la construction de notre estime de soi !! Le pire est qu’au delà de ça, se dégageait de ce genre de prof une espèce de jouissance à faire mal, et puisque c’était en toute impunité…. cela faisait vraiment parti du quotidien, c’était devenu banal. Aussi, les profs qui s’insurgent le plus contre ce livre cité plus haut sont ceux qui ont quelque chose à se reprocher et sont frustrés de ne plus pouvoir exercer leur sadisme contrairement a ceux qui le prennent avec légèreté car ils ne se sentent pas concernés… La toute puissance de l’éducation nationale est grandiose, encore aujourd’hui. Ils se plaignent de violences mais leur attitude méprisante, du genre, « c’est moi qui détiens le savoir » ou bien vous asséner des protocoles derrières lesquels ils se cachent pour vous dire que de toutes façons on ne vous entendra pas, point barre, génère de la violence, forcément ! Deni de l’humain qui est en face, ne pas se positionner comme un interlocuteur qui écoute, mettre l’autre au pied du mur sans autre forme de procès, cela ne peut que générer de la violence. J’ai eu affaire, il y a 8 jours à cette problematique avec la CPE de ma fille au lycee de Brive la gaillarde. Je lui parle humain, elle me répond protocole, exemple flagrant d’une communication impossible avec une femme au cerveau droit visiblement atrophié 🙂 Alors, je vais clore sur le fait que bien sur, c’est une histoire de personne plus ou moins lobotomisée par l’institution car jusqu’à ce jour, j’ai toujours rencontré des personnes avec lesquelles j’ai pu échanger convenablement et ma fille est globalement très satisfaite de ses instits et profs de collège qui ont été bienveillants… Le lycée, à suivre
Tout d’abord je suis un eleve de 2nd et moi aussi je suis victime depuis le début de ma scolarité de r’abaissement de la part de certains professeurs et je dit merci a cette homme qui a décidé de dire non à cette harcèlement une seul chose a dire merci
Bravo et merci d’avoir eu le courage d’écrire ce livre
Personnellement Je trouve tout le système de l’Education national totalement obsolète et inadapté aux enfants d’aujourd’hui. Les programmes vieux comme Matusalem…. La pédagogie, 2 fois sur 3….inexistante…. Les droits de l’homme bafoués dans de nombreuses situations… Je dois avouer que les plus gros traumatismes sociaux que j’ai vecus il y a 30 ans ont été a l’Ecole…. Et malheureusement l’Ecole n’evolue pas depuis les années 80…..
Les enseignants ne sont pas tous mauvais, en revanche le système dans lequel ils travaillent est pourri jusqu’à la racine…..
Bref….. De surcroît…. Si le corps professoral, qui n’a jamais eu le Culot de quitter l’Ecole, arrêtait de se prendre pour l’Elite de la nation…. Le dialogue avec les parents seraient beaucoup plus constructif….
Je ne peux qu’approuver ce qui est dit par ce collègue ! En tant que CPE, lorsque nous remontons le fil d’un incident mettant en cause un élève, nous nous apercevons bien trop souvent que la responsabilité première de l’incident revient au professeur. Nous avons en tant qu’adultes la responsabilité des agissements de nos élèves. C’est à nous de les guider sur le chemin d’un comportement et d’un rapport à l’école positifs. Nous sommes pour eux des exemples et devons nous contrôler à chaque instant, mesurer la portée de nos paroles et de nos actes, en ayant toujours en tête que nous sommes les adultes et que nous avons en face de nous des enfants à éduquer, et que cela n’implique pas un rapport de forces (qui seraient de toutes façons inégales) mais un déséquilibre des responsabilités parceque nous sommes les adultes exemplaires et rassurants. Trop d’enseignants font d’un conflit avec un élève une affaire personnelle ou blament les élèves lorsqu’ils échouent à les faire progresser. Cela doit changer !
Enfin, un enseignant qui ose dénoncer les abus de pouvoir et les violences psychologiques que font subir aux élèves certains de ses collègues.
La plupart des enseignants ne sont pas malveillants, mais ils sous-estiment l’impact psychologique de leurs pratiques de l’autorité sur les élèves en bien comme en mal.
Les élèves, les bons comme les mauvais, savent d’instinct si un enseignant les aime ou non, s’ils les respectent ou non. Un enseignant bienveillant, heureux, aimant son métier et les élèves, maîtrisant parfaitement sa matière est aussi porteur et facteur d’émulation pour les élèves qu’un enseignant ne partageant aucune de ses qualités peut être destructeur et même traumatisant pour ses élèves.
Si vous discutez sérieusement avec un enseignant, vous verrez, que lorsque vous lui parlez de pédagogie, il ramènera sa pratique de l’enseignement à la maîtrise de sa matière; il n’aura absolument pas conscience que son comportement peut avoir un impact sérieux sur la psyché de l’enfant.
Ce biais éducatif des enseignants est cause de bien des déboires et de désintérêt des élèves envers les matières.
« En 17 ans de carrière, je n’ai pas vu un seul parent démissionnaire et j’ai pourtant exercé dans plusieurs établissements difficiles. »
MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!
C’est ça… NEXT !