Grève

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Le ministère de l’éducation nationale a communiqué les taux de participation à la  journée de mobilisation interprofessionnelle du 9 avril, pour la totalité des académies métropolitaines. Selon ses chiffres, 10,4% des enseignants de primaire et 15,8% des professeurs des collèges ont participé à la grève. Au lycée, ils n’étaient que 5%. Pour l’ensemble des établissements scolaires, le taux annoncé est de 9,7 %.

50% de grévistes à Paris et en Seine-Saint-Denis

D’après les syndicats Snes-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré-Fédération syndicale unitaire) et Snuipp-FSU (Syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles-Fédération syndicale unitaire), les effectifs auraient été plus nombreux, avec 24% des enseignants du primaire et 35 % des professeurs de collège. Dans un communiqué, le Snuipp-FSU estime à 50% le taux de grévistes à Paris et en Seine-Saint-Denis, « un département souffrant d’une pénurie chronique d’enseignants ». Le mouvement social a aussi été très suivi dans la Creuse (48%), le Cantal (44%), le Puy-de-Dôme (41%) et le Val-de-Marne (40%).

Lancée  par quatre centrales syndicales (CGT, Force ouvrière, FSU et Solidaires), la grève visait à dénoncer l’austérité budgétaire, notamment  le blocage des salaires des fonctionnaires depuis 2010.

Interrogé par Le Monde, Roland Hubert, cosecrétaire général du Snes-FSU, explique la « forte mobilisation » dans le secondaire par « un refus de la réforme du collège, qui commence à se construire dans les établissements ». Il espère, indique Le Monde, « que la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, entendra le message ».