Le chef de file des députés UMP Christian Jacob s’est démarqué mercredi de la décision du maire UMP de Chalon-sur-Saône de supprimer le menu de substitution dans les cantines scolaires, affirmant que sa municipalité continuerait de distribuer un « menu alternatif ».

Interrogé, dans l’émission Questions d’infos LCP-France Info-Le Monde-AFP, sur le choix contesté du maire UMP Gilles Platret, Christian Jacob a répondu : « C’est de sa responsabilité ».

« Je n’ai pas à me porter juge là-dessus », a-t-il dit, ajoutant : « j’imagine que le maire de Chalon en a parlé avec son équipe municipale, donc chaque maire a la liberté d’organiser les choses comme il le souhaite ».

« Moi je fais le choix qui est le mien à Provins, et qui restera celui-là », a affirmé M. Jacob.

Dans la ville de Provins qu’il administre, « il y a des menus avec du porc, et il y a la possibilité d’avoir un menu alternatif », a-t-il indiqué.

« Quand on sert du porc, il y a également du blanc de poulet, et c’est une décision municipale qui a toujours été prise par notre municipalité et que je ne remettrai pas en question », a-t-il insisté.

Pour Christian Jacob, « la logique est celle de la décision des municipalités. C’est une compétence des maires ».

« N’allons pas faire un combat national là-dessus », a-t-il plaidé, refusant l’idée d’une « législation nationale ».

Cette question a-t-elle trait au principe de laïcité ? « Ce qui a à voir avec la laïcité, c’est encore une fois les menus qui ont une connotation liée à des confessions », a dit M. Jacob.

« J’ai toujours refusé et je refuserai toujours le halal, le casher, parce que je pense que ça n’a pas à avoir place dans les repas de cantine. De la même façon, je me suis toujours opposé aux créneaux de piscine, la piscine est mixte, elle est ouverte à tout le monde, il est hors de question d’avoir des créneaux séparés », a-t-il expliqué.