Les 850.000 élèves de CE2 seront évalués en français en début d’année scolaire à partir de la rentrée prochaine pour que les enseignants puissent « adapter dans chaque classe l’apprentissage » et lutter contre le décrochage, a annoncé lundi Najat Vallaud-Belkacem.

« Les résultats des petits français en lecture, en écriture (…) ne sont pas bons » et ils « n’ont cessé de se dégrader ces dernières années », a estimé sur RTL la ministre de l’Education nationale, qui a annoncé « une évaluation systématique en lecture, en écriture des enfants » de CE2.

« Ce n’est pas un examen », a-t-elle précisé, ajoutant que l’évaluation se ferait « quinze jours après la rentrée », « sous forme d’un QCM » (questions à choix multiples). Une évaluation similaire en mathématiques sera mise en place mais pas dès la rentrée prochaine.

« Un enfant qui ne maîtrise pas le français, qui n’arrive pas à exprimer ses idées, passera plus vraisemblablement par la violence ou par le rejet des autres que par la parole », a déclaré Najat Vallaud-Belkacem.

Au moyen de cette évaluation, les enseignants pourront « adapter dans chaque classe l’apprentissage des enfants et ne pas laisser les décrochages scolaires se faire », a-t-elle ajouté.

« J’avais décidé de mobiliser cette école pour répondre à la question des transmissions des valeurs mais aussi des transmissions des savoirs », a-t-elle rappelé.