Selon une note d’information de la DEPP (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), relayée par Le Figaro, les dépenses d’éducation par élève ou étudiant en France sont légèrement supérieures à la moyenne de l’OCDE. Ainsi, la scolarité d’un étudiant français coûte 55 000 euros à l’État, contre 52 000 en moyenne dans les autres pays.
Une durée des études plus longue
La France se situe loin devant le Royaume-Uni (35 000 euros) et la Belgique (41 000 euros). Mais selon l’étude de la DEPP, ces résultats seraient surtout dûs à la durée des études.
Ainsi, à l’école primaire, « la scolarité est plus courte que dans la plupart des pays (5 ans au lieu de 6) : la France dépense donc moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève ». Mais dans le secondaire, « la scolarité théorique est plus longue que la moyenne (7 ans au lieu de 6) : la dépense annuelle par élève est plus importante », apprend-on dans l’étude.
Dans l’enseignement supérieur aussi, la durée moyenne d’études (4 ans) est « légèrement plus élevée » en France que dans la moyenne de l’OCDE. La dépense pour un parcours moyen est ainsi « un peu plus importante » (+ 6 %).
Des modes de financement différents
L’étude rappelle en outre que les modes de financement d’éducation ne sont pas les mêmes selon les pays. « L’État participe à hauteur de 63 % de la dépense d’éducation en France et les administrations territoriales en financent près de 26 %. Pour la moyenne de l’OCDE, en revanche, ce sont les administrations territoriales qui contribuent pour la plus grande partie à la dépense (49 %), l’État central n’en finançant que 35 % », note la DEPP.
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