Après les Twictées, un autre beau projet exploitant le potentiel de Twitter. En septembre 2014, l’enseignante québécoise Brigitte Léonard a lancé, sur le réseau social, le #DéfiAlphabet.
Regroupant 32 classes, du Québec, mais aussi de France (Reims, Vallauris, Dunkerque…), de Belgique et de Suisse, ce projet collectif consistait à faire concevoir, par les élèves (de la maternelle jusqu’au CM1), des tweets leur faisant travailler les lettres de l’alphabet. Pendant 5 semaines, les Twittclasses, “jumelées”, ont ainsi collaboré pour créer un livre – un abécédaire baptisé “L’automne dans le monde”.
Les élèves les plus jeunes ont recherché 20 mots, débutant par une lettre assignée. Puis ils ont envoyé ces mots à leur “partenaire”, une “classe de plus grands”. Ces derniers étant alors chargés de composer un “petit texte à saveur automnale”, comme l’explique Brigitte Léonard sur son blog.
Ces textes, enregistrés en version sonore, ont ensuite été renvoyés aux “plus petits”, qui ont alors dessiné les illustrations du livre. Un projet permettant de mobiliser les élèves de différents niveaux autour de la pratique du français, mais aussi un moyen de faire collaborer plusieurs classes de niveaux différents et de différents pays.
En tout, 600 élèves francophones ont conçu l’abécédaire “L’automne dans le monde”, qui sera dévoilé le 20 mars prochain.
Les abécédaires, c’est sympa, mais quand cessera-t-on de croire que c’est avec l’alphabet qu’on apprend à lire et à écrire? C’est à peu près vrai pour des langues comme l’espagnol et l’italien, mais pas l’anglais ni le français, où la notion de lettre ne suffit pas mais où il faut surtout intégrer la notion de graphème, comme ch, ou, on…
Les bons sentiments et les actions généreuses basées sur des erreurs scientifiques, ça donne de piètres résultats.