Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, a salué « la rencontre du public et du privé, de l’université et de l’hôpital », jeudi en visitant l’Institut Imagine, né en 2014 et spécialisé dans la recherche génétique, à l’hôpital Necker à Paris.

Alors que samedi marquera la Journée internationale des maladies rares, l’ex-chef de l’Etat s’est rendu dans cet institut, l’un des six Instituts hospitaliers universitaires (IHU) créés grâce aux fonds du « grand emprunt » (transformé aujourd’hui en « investissements d’avenir »), réalisé lors de son quinquennat, en 2010.

Baptisé Imagine (Institut des maladies génétiques), l’IHU de l’hôpital des enfants malades de Necker, à l’architecture moderne et sobre signée Jean Nouvel, réunit sous le même toit chercheurs (français et étrangers), universitaires, médecins et jeunes malades.

« Ici, on travaille avec les maladies rares, il y en a 9.000 et 3 millions de Français sont touchés. Une seule personne peut être touchée par une des maladies, donc parfois, il n’y a pas de marché pour amortir les coûts de la recherche », a fait remarquer M. Sarkozy.

Selon lui, « ce qu’il y a de mieux dans le système français », c’est « la rencontre du public et du privé, de l’université et de l’hôpital. Je crois à l’excellence, à la souplesse de l’organisation, à la vitalité de la recherche française », a-t-il dit, après avoir visité les laboratoires et discuté pendant plus d’une heure avec chercheurs et médecins hospitaliers.

65 millions d’euros du « grand emprunt » (en tout, 35 milliards programmés par le gouvernement Fillon, auxquels s’ajoutent 12 milliards du gouvernement Ayrault) ont été consacrés à la réalisation d’Imagine.

850 chercheurs, médecins, techniciens et professionnels de santé y travaillent sur les maladies rares, dites aussi maladies orphelines.