Le gouvernement « discute » mais « ne cède pas » face aux auto-écoles appelées à une mobilisation lundi dans plusieurs grandes villes de France pour contester la réforme du permis de conduire en cours d’examen au Parlement.

La disposition contenue dans le projet de loi Macron est « un coup de jeune, comme l’avait dit le président de la République, pour baisser le coût du permis de conduire et réduire les délais. Donc on ne cède pas. On discute, bien sûr, mais on ne cède pas », a déclaré Manuel Valls sur Europe 1.

La profession se mobilise pour faire évoluer le contenu de la loi Macron, dont l’examen se poursuit cette semaine prochaine à l’Assemblée nationale.

Elle s’inquiète, entre autres, du recours possible, introduit par ce nouveau texte, à d’autres intervenants que les inspecteurs pour les examens pratiques du permis de conduire, notamment des agents de La Poste.

Autre point de crispation, la suppression du seuil minimal obligatoire de vingt heures de cours avant présentation à l’examen.